Come cittadino europeo, situazione che considero una grande chance identitaria, seguo - non solo per doveri d’ufficio e per il mio background - quanto avviene nelle Istituzioni europee.
Le elezioni europee, con il vulnus per i valdostani derivante dalla mancanza di un meccanismo che dia una ragionevole garanzia per avere un proprio europarlamentare, hanno visto sconfitti i populismi di destra e di sinistra con l’elezione purtroppo di molti parlamentari italiani con scarsa esperienza se non frutto di stranezze (leggi Vannacci e Salis, gemelli diversi), che annegheranno nel mare difficile del lavoro quotidiano o che interpreteranno l’Europa come riflesso della bassa cucina della politica italiana.
So bene come la Ursula von Der Layen non sia il meglio possibile, ma se interpreta una visione che eviti il peggio che poteva palesarsi, allora - se fossi stato eletto in questa Legislatura - l’avrei votata sia per certe sue doti di mediazione e anche, non appaia un paradosso, per chi le ha votato contro e sarebbe stato ben peggio se alla Presidenza della Commissione fosse spuntato un loro designato.
Leggendo il discorso della rinnovata Presidente, tnon tradotto in italiano, trovo spunti interessanti, pur considerando che - alla ricerca dei voti necessari per l’elezione - ci sono stati passaggi né carne né pesce, certo deludenti per chi crede in un’Europa federalista per ora relegata sullo sfondo come elemento retorico poi scarsamente attuabile nei fatti. Ma bisogna essere realisti sul peggio che poteva venire, anche se la presenza dei Verdi, specie quelli verdissimi, pesa in negativo.
Dicevo di alcuni passaggi, cominciando da: ”L'Europe ne peut pas contrôler les dictateurs et les démagogues du monde entier, mais elle peut choisir de protéger sa propre démocratie. L'Europe ne peut pas déterminer l'issue des élections dans le monde entier, mais elle peut choisir d'investir dans la sécurité et la défense de son propre territoire. L'Europe ne peut pas arrêter le changement, mais elle peut choisir d'aller dans son sens en investissant dans une nouvelle ère de prospérité et en améliorant notre qualité de vie.
Cependant pour pouvoir choisir l'Europe de demain, nous devons être conscients de ce que les gens ressentent aujourd'hui. Nous nous trouvons dans une période marquée par l'anxiété et l'incertitude profondes des Européens. Les familles souffrent du coût de la vie et du logement. Les jeunes s'inquiètent pour la planète, pour leur avenir et à l'idée d'une éventuelle guerre. Les entreprises et les agriculteurs se sentent coincés. Tout cela est symptomatique d'un monde dans lequel tout est instrumentalisé et sujet à controverse. Un monde dans lequel les tentatives de division et de polarisation de nos sociétés sont évidentes”.
Poi un passaggio ulteriore: ”Je suis convaincue que la version de l'Europe qui a vu le jour depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, malgré toutes ses imperfections et ses inégalités, est encore la meilleure de notre histoire. Jamais je ne pourrai rester les bras croisés et assister à sa destruction, que ce soit de l'intérieur ou de l'extérieur. Jamais je ne permettrai que la polarisation extrême de nos sociétés soit acceptée. Et jamais je n'accepterai que les démagogues et les extrémistes détruisent notre mode de vie européen”.
A qualcuno nell’emiciclo dove ho avuto l’onore di sedere saranno fischiate le orecchie.
Seguono dei passaggi che ricordano i documenti di Mario Draghi e di Enrico Letta di recente predisposti: ”Les fondements de l'économie mondiale sont en plein changement. Ceux qui restent sans rien faire se retrouveront à la traîne. Ceux qui ne sont pas compétitifs se retrouveront dépendants. La course est lancée et je veux que l'Europe passe à la vitesse supérieure. Pour cela, il faut commencer par simplifier et rendre plus réactif l'environnement des entreprises. Nous devons approfondir notre marché unique à tous les niveaux. Il nous faut réduire les obligations de déclaration, alléger la bureaucratie, mais aussi augmenter la confiance, améliorer le respect des règles et accélérer l'octroi de permis. (…) Les start-ups européennes ne devraient pas avoir besoin de se tourner vers les États-Unis ou l'Asie pour financer leur expansion. Elles doivent pouvoir trouver ce dont elles ont besoin pour se développer ici même, en Europe. Nous avons besoin d'un marché des capitaux liquide et profond. Et nous avons besoin d'une politique en matière de concurrence qui aide les entreprises à se développer. L'Europe doit être le berceau des opportunités et de l'innovation”.
Come non condividere questo ragionamento: ”Protéger l'Europe c'est le devoir de l'Europe. Alors je pense qu'il est temps de construire une véritable Union européenne de la défense. Oui, je sais, que certains ne sont peut-être pas à l'aise avec cette idée. Mais ce qui devrait nous mettre mal à l'aise ce sont les menaces qui pèsent sur notre sécurité. Soyons clairs : Les États membres restent responsables pour leur sécurité nationale et pour leurs armées. Et l'OTAN reste le pilier de notre défense collective. Mais nous le savons tous : Nos dépenses de défense sont trop faibles et inefficaces. Nous dépensons trop à l'étranger. Et nous devons donc créer un marché unique de la défense. Nous devons investir plus dans les capacités de défense haut de gamme”. Un altro ragionamento, infine: ”Au début de son second mandat, Jacques Delors a prononcé ces mots : « Notre Communauté est non seulement le fruit de l'histoire et de la nécessité, mais aussi de la volonté ». Tel est le choix fondamental qui s'offre à nous. L'histoire continuera de frapper à la porte de l'Europe. Le besoin d'Europe se fera plus que jamais sentir. Notre détermination doit être à la hauteur de ce besoin. C'est cela qui a rassemblé notre continent. Non pas les forces impénétrables du destin, mais la puissance d'individus qui aspiraient à plus. Comme les trois prisonniers incarcérés sur l'île de Ventotene dans les années 40, qui forgèrent la vision d'un continent unifié. Et la génération d'après- guerre, qui a bâti la paix sur le charbon et l'acier. Les personnes qui, sans armes, ont affronté les tanks soviétiques, glissé des œillets dans les canons de fusil, et renversé un mur de leurs mains nues. Les personnes qui, aujourd'hui encore, risquent leur vie pour ce rêve qu'on appelle l'Europe. Les personnes qui, génération après génération, ont fait de l'Europe ce qu'elle est. Qui ont choisi une Europe forte. Et aujourd'hui, cette responsabilité nous incombe”.
Ci sono anche nelle linee guida che hanno preceduto l’intervento in aula parole confortanti sulla politica di coesione e sul ruolo delle Regioni.
Certo sono documenti su cui bisognerà riflettere con calma, così come sulla sostanziale sconfitta di Giorgia Meloni.