La patata da noi in Valle d’Aosta si può dire in francese, pomme de terre, o in francoprovenzale e suona come trifolla o tartifla, e ha una parentela linguistica con il tedesco kartoffel. Leggo su un sito francese specializzato in linguistica questo giro: ”De tartuficolo (« petite truffe »), nom donné en Italie à la pomme de terre lors de son arrivée dans le pays, de l’italien tartufolo, diminutif de tartufo (« truffe »). Olivier de Serres la décrit en 1600 sous le nom de cartoufle, par francisation du mot allemand. Cognat avec tartifle”. Da noi ha avuto una storia difficile: la patata è arrivata a metà Settecento portata dalla Francia da un notaio di Châtillon ed è stata inizialmente avversata, anche dal celebre dottor César Grappein di Cogne, che pensava che "risucchiasse" i veleni della terra. È poi diventata un must dell'alimentazione povera, ormai assurta a leccornia tradizionale, a dimostrazione che le innovazioni un giorno o l'altro possono diventare autoctone più che mai e, come è avvenuto appunto con la "trifolla", sostituire coltivazioni precedenti. Chi ha in Valle il proprio campo di patate esibisce il prodotto, mentre altrimenti ognuno di noi ha qualche fornitore e naturalmente decanta la bontà di questo tubero - che penso abbia con la "Fontina" la morte sua - e che ormai consideriamo prodotto alpino in barba all'origine sudamericana. Un esempio di felice integrazione... Leggo ora sulla edizione francese di Huffpost una notizia che fa sorridere: “Qui se souvient que l’Onu avait fait de 2008 l’année internationale de la pomme de terre ? Très peu de monde s’en rappelle. Alors pour sensibiliser l’opinion publique au rôle clé de cette culture dans le monde, l’organisation a opté pour un jour par an. Une résolution adoptée vendredi en novembre fera du 30 mai la Journée internationale de la pomme de terre”. Me lo segno sul calendario per apposito festeggiamento gastronomico e mi era sfuggita l’ennesima giornata dedicata ad un tema. Ormai il calendario è così saturo da fare spavento! Ma la questione non va presa alla leggera: “Une décision beaucoup moins anodine qu’elle n’y paraît au premier abord. La FAO (agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation) a salué ce choix qui va bien au-delà de l’anecdote. Il s’agit en effet de « mettre en lumière l’importance de la pomme de terre pour l’agriculture mondiale, le développement économique la sécurité alimentaire et la nutrition »”. Ma chi si è battuto per avere la giornata? Ecco la spiegazione: “Ce n’est pas un hasard si c’est le Pérou qui a défendu cette résolution. Car le pays qui abrite plusieurs milliers de variétés de ce tubercule et un centre international de la pomme de terre (CIP), est l’un des berceaux de cette culture. L’aliment millénaire, apparu dans la région des Andes sud-américaines est arrivé en Europe au XVIe siècle avant de se répandre dans le monde entier ; chaque semaine plusieurs milliards d’individus consomment l’une des 5000 espèces connues”. Infine la patata è…sostenibile: “Sa culture est également compatible avec la lutte contre le dérèglement climatique. « Par rapport à d’autres, elle produit de faibles niveaux d’émissions de gaz à effet de serre », souligne l’agence onusienne”. Finiamo di sorridere con una storia singolare: “Une découverte unique dans leur jardin. Colin et Donna Craig-Brown désherbaient leur potager en Nouvelle-Zélande lorsque la fourche de Colin a heurté quelque chose d’énorme juste sous la surface du sol. À la grande surprise, une gigantesque pomme de terre difforme se trouvait là”. Un record! Così viene spiegato: ”Ce tubercule étonnant pourrait bien être la plus grosse pomme de terre jamais enregistrée. Le couple l’a traîné dans son garage pour la peser sur leur vieille balance qui affichait 7,8 kilogrammes. L’actuel record du Guinness Book est détenu depuis 2011 par une pomme de terre britannique pesant 5 kilos”.