Capita delle volte di non riuscire a scrivere qualche cosa di veramente efficace su di un tema. E fa piacere scoprire chi lo ha fatto. Pensavo ad un argomento riassumibile in questo modo. Più di una volta in vita mia qualche amico mi ha invitato a partecipare a riunioni o a conferenze con cui motivatori di vario genere (alcuni si autodefiniscono coach motivazionali e il limite del coaching sta ancora nell’assenza di un inquadramento normativo, come un Ordine o un Collegio a vantaggio di chi esercita seriamente) ti spiegano la vita e ti aiutano a diventare sicuro di te in occasioni pubbliche e persino - udite, udite! - a diventare un leader. Intendiamoci alcuni si autodefiniscono coach motivazionali e danneggiano il coaching serio, che paga l’assenza di un inquadramento normativo, come un Ordine o un Collegio professionale. Ricordo - tornando al punto - l’entusiasmo di uno fra questi neofiti del motivazionale che mostrava i filmati del suo “leader” e poi, a sua volta, obbligava i dipendenti ogni mattina ad ascoltarlo per “migliorare sé stessi” e “sfondare nella professione”. Una sorta di persecuzione quotidiana. Altrettanto inquietante l’istruttore di palestra che mi propose di fare con lui un corso per diventare un bravo oratore, perché lui “aveva fatto una formazione” di duo e tre finesettimana con apposito attestato. Ora leggo su L’Express la filosofa Julia de Funés che svela la pochezza di certi guru, che ammaliamo i propri adepti come avviene nelle sette. Così dice: “On distingue généralement trois types d’autorité. L’autorité de l’antériorité, fondée sur le respect de l’ancienneté. L’autorité reposant sur le pouvoir de la supériorité hiérarchique. Et l’autorité purement charismatique liée au rayonnement d’une personnalité. Et c’est bien de celle-ci que les formations aussi coûteuses que stéréotypées en leadership prétendent s’occuper depuis des années. « Renforcer sa confiance en soi, gagner en efficacité, devenir impactant, savoir parler en public, adopter la posture managériale » sont quelques-unes des promesses que ces formations proposent aux managers fraîchement promus”. Anni fa fu un istruttore di ginnastica a propormi di fare un corso per parlare in pubblico e non sto a dirvi quale fosse il suo livello culturale, ma aveva fatto un corso di un finesettimana per insegnare a farlo! Prosegue l’articolo: ”Or à la différence des contes de fées qui métamorphosent le crapaud en prince charmant, rares sont les méthodes qui parviennent à transformer un pusillanime en charismatique hors pair. Les techniques s’avèrent pour la plupart superficielles et illusoires car elles semblent ignorer que l’autorité ne s’enseigne pas. Et cela pour deux raisons de fond. La première tient à la nature même de l’autorité, qui en empêche tout simplement l’apprentissage. On enseigne des choses stables, fondées, établies. Or l’autorité se caractérise justement par sa contingence, sa volatilité, son incertitude, puisqu’elle n’a d’autre légitimité que celle d’une puissance personnelle conférée par autrui. J’aurai beau apprendre tous les trucs et astuces pour devenir charismatique, si autrui décide et juge que je n’ai aucune autorité, je n’en aurai jamais aucune. Autrement dit, l’autorité dépend d’un avis extérieur qu’aucun apprentissage ne peut jamais garantir”. La seconda considerazione è egualmente convincente: “La seconde tient à la singularité de l’autorité, que ces formations nient en voulant l’uniformiser par des modes d’emploi, des kits comportementaux, qui s’adressent à chaque participant comme à des centaines d’autres. Par quel miracle l’autorité pourrait-elle faire l’objet d’une recette commune ? Comment le charisme pourrait-il se réduire à un code de conduite admis ? Ces formations ne peuvent qu’aboutir pour la plupart à un formatage, à l’adoption d’une posture, qui, comme toute posture, réifie, chosifie, homogénéise, et ne s’avère finalement qu’une imposture. Si l’autorité ne peut faire l’objet d’aucun apprentissage, d’où vient alors ce charme qu’est le charisme (charys en grec signifie charme)? De la singularité, de la puissance de l’individu, dit Nietzsche. Celui ou celle qui séduit et impacte puise sa force dans une « volonté de puissance ». Cette volonté de puissance n’est pas une volonté de pouvoir qui cherche à diminuer les autres pour mieux se rehausser soimême. Une volonté de puissance se veut elle-même, ne désire rien d’autre que son accroissement, sa propre intensification, sa pulsation permanente. Il n’y a ici ni outil, ni méthode, ni recette, simplement l’énergie et le courage de sa propre volonté. Désirer ce qu’on désire, avoir envie de dire ce que l’on est en train de dire, est bien plus opérant que d’adopter la « posture » invoquée comme instrument de communication et d’influence sur autrui. Passer du pouvoir sur autrui à la puissance du soi, autrement dit passer de techniques formatées à une authenticité assumée, s’avère bien plus attirant et efficace que n’importe quel catéchisme comportemental”. Dopo aver citato diversi casi di leadership, così chiude il ragionamento che affossa i venditori di fumo: ”Le charisme est affaire de style, de singularité, de personnalité, et ne peut faire l’objet d’aucun formatage postural. Mais dans un monde où l’essor du développement personnel finit par dépersonnaliser et gommer les singularités de tout un chacun par l’uniformisation des recettes qu’il marchande, où l’individualité semble toujours plus subordonnée aux techniques comportementales, cela peut paraître réconfortant pour les managers seuls face à eux mêmes de se raccrocher aux branches des conduites guidées. C’est oublier l’essentiel : le charme vient avant tout du courage d’être soi-même”. Essere sé stessi: questa resta la chiave di lettura prioritaria e lo dico con l’esperienza fortunata di chi ha incontrato in politica molte persone carismatiche.