Ancora oggi sono esterrefatto da chi predica logiche NoVax e teorie bislacche attorno alla pandemia. Per fortuna si è trattato di un fenomeno settario che è destinato pian piano ad estinguersi e che ha purtroppo interessato - lo dico sulla base della mia esperienza personale - anche persone insospettabili che sono diventate militanti di una causa persa. Sperando che il virus non riparta con il suo codazzo di danni di vario genere, resta una constatazione banale: ci sono molte persone che fisicamente risentono conseguenze dopo essere stati ammalati del Covid-19. Leggo su Le Monde, a firma di Pascale Santi, un lungo reportage il cui senso è comprensibile sin dalle prime righe: “Plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, des millions de personnes infectées par le SARS-CoV-2 présentent encore des symptômes persistants plusieurs semaines, voire plusieurs mois, après avoir été infectées. Y voit-on plus clair sur ce qu’on appelle Covid long ? Olivier Robineau, infectiologue au centre hospitalier de Tourcoing (Nord), coordinateur de l’action Covid long à l’ANRS-Maladies infectieuses émergentes (MIE), répond sans ambages : « On sait que ça existe, les données sont solides. Mais il y a des débats sur les mécanismes du Covid long, les causes, la prise en charge. » Il reste encore de nombreuses zones d’ombre”. Conosco chi soffre di sintomi riportabili alla malattia e in certi casi la sofferenza si acuisce a causa delle incertezze della medicina sul da farsi. Ancora l’articolo: “La variété des symptômes en fait une maladie complexe. C’est devenu un sujet de recherche en soi. Depuis la première publication sur le sujet en septembre 2020, pas moins de 2 000 articles scientifiques ont été publiés, selon la base de données Scopus. « Tout le monde a ressenti cette urgence de pouvoir travailler sur ce sujet. Avec le Covid, on n’a jamais vu dans la science un apport aussi rapide de connaissances, de nouveaux traitements, de vaccins. On espère que ce sera la même chose pour le Covid long, même si c’est un peu plus compliqué car nous sommes toujours à la recherche des causes physiopathologiques sous-jacentes », explique Mayssam Nehme, médecin cheffe de clinique dans le service de médecine de premier recours des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG)”. La giornalista spiega la vastità del fenomeno: “Entre 10 % et 30 % des personnes ayant présenté un Covid-19 seraient concernées. Une fourchette large qui peut s’expliquer par les types de populations étudiées et la définition de la maladie, qui varie selon les travaux. En 2020 et 2021, dix-sept millions d’Européens ont souffert de troubles dus à un Covid long – et 145 millions dans le monde –, selon une estimation publiée à la mi-septembre par le bureau européen de l’OMS s’appuyant sur une analyse de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) (université de Washington). Cela représente plus de 16 % des 102,4 millions de personnes contaminées par le virus en 2020 et 2021 en Europe, précise l’OMS, qui appelle à plus de recherche”. Insomma qualcosa ancora da studiare a fondo: ”Ce qui renvoie à la définition de la maladie, multiforme. Fatigue, essoufflement, troubles cognitifs (perte de mémoire, difficulté de concentration, etc.) ou psychiatriques, douleurs musculaires… ces symptômes variés et plus ou moins invalidants peuvent fluctuer dans le temps. La cohorte de patients ComPaRe (AP-HP, université Paris-Cité), qui compte 2 500 personnes ayant des symptômes persistants après une infection par le SARS-CoV-2, a recensé plus de cinquante symptômes fin 2020, dont la plupart ne sont pas spécifiques, à part l’anosmie et l’agueusie. Les signes semblent se majorer énormément après un effort, physique ou intellectuel, certains évoquent un malaise post-effort, comme si la personne avait un niveau d’énergie limité”. Se si aggiungono i disagi psicologici - penso agli alunni ma anche agli insegnanti delle scuole che hanno dovuto avere il sostegno di professionisti - si può facilmente capire quanti danni umani abbia creato il maledetto virus.