In queste ore guardo le nostre montagne e rifletto sulla tragedia di questi inverni senza neve, anche se per fortuna con i cannoni è stato "tappato", temperature permettendo, il buco del turismo invernale con l'innevamento delle piste, a differenza di quanto avvenne ormai poco meno di una quarantina di anni fa quando esordirono questi insulsi periodi natalizi aridi e - scoperto che si trattava di una tendenza assestata - non si sapeva all'inizio che cosa fare. Poi, con l'uso di acqua, energia elettrica e ore lavoro del personale degli impianti a fune, si è imparato come supplire - a quote sempre più alte - alla neve naturale, ma restano queste Alpi terribilmente brulle, quando non ci pensa il Cielo.
Gli svizzeri in queste ore parlano con chiarezza, di fronte a certi eventi e astraendoli dal turismo, di rischi di catastrofe naturale (ma vedremo come il concetto sia ambiguo) sia sotto il profilo delle riserve d'acqua che si assottigliano (e sappiamo cosa vorrà dire la scomparsa dei ghiacciai in una Regione secca come la Valle d'Aosta) sia sotto il profilo di rischio incendi, che posso propagarsi in modo del tutto distruttivo. Trovo sul sito dell'"Obs" un articolo illuminante di Slavoj Žižek, filosofo sloveno che racconta diversi aspetti del cambiamento climatico e di una sorta di catatonia collettiva, che per altro colpisce in alto, visto che è scettico sulle ragioni umane che causano il fenomeno, aggiungendosi a a quelle naturali, c'è persino il nuovo presidente degli Stati Uniti Donald Trump. Racconta Žižek: «En décembre 2016, des milliers de citadins chinois asphyxiés par le smog ont dû se réfugier à la campagne dans l'espoir d'y trouver une atmosphère plus respirable. Cette "airpocalypse" a affecté 500 millions de personnes. Dans les grandes agglomérations, la vie quotidienne a pris les apparences d'un film post-apocalyptique: les passants équipés de masques à gaz circulaient dans un sinistre brouillard qui recouvrait les rues comme une chape. Ce contexte a clairement fait apparaître la séparation des classes: avant que le brouillard n'amène à fermer les aéroports, seuls ceux qui avaient les moyens de s'acheter un billet d'avion ont pu quitter les villes. Afin d'exonérer les autorités, les législateurs pékinois sont allés jusqu'à envisager de classer le smog au nombre des catastrophes météorologiques, comme s'il s'agissait d'un phénomène naturel, et non d'une conséquence de la pollution industrielle. Une nouvelle catégorie est ainsi venue s'ajouter à la longue liste des réfugiés fuyant les guerres, les sécheresses, les tsunamis, les tremblements de terre et les crises économiques: les réfugiés du smog». Ma poi la chiave di lettura che accende una lampadina: «L'airpocalypse n'a cependant pas tardé à faire l'objet d'une normalisation. Les autorités chinoises, bien obligées de prendre acte de la situation, ont appliqué des mesures permettant aux citoyens de poursuivre leur train-train quotidien». Così ulteriormente sintetizzata: «Cette attitude est celle qui sépare le savoir et la croyance: nous savons que la catastrophe (écologique) est possible, voire probable, mais nous refusons de croire qu'elle se produira». Ed a questo proposito l'esempio proposto dall'autore è terribile: «Souvenez-vous du siège de Sarajevo au début des années 1990: qu'une ville européenne "normale" de quelques 500.000 habitants se trouve encerclée, affamée, bombardée et terrorisée par des snipers pendant trois ans aurait semblé inimaginable avant 1992. Dans un premier temps, les habitants de Sarajevo ont cru que cette situation ne durerait pas. Ils comptaient envoyer leurs enfants en lieu sûr pendant une ou deux semaines, jusqu'à ce que les choses s'apaisent. Pourtant, très vite, l'état de siège s'est normalisé». Insomma, ci si abitua a tutto... Prosegue ancora - ovviamente devo sintetizzare per stare nel mio spazio - il ragionamento: «En matière d'écologie, le déni typique consiste à dire: "Je sais que nous sommes en danger, mais je n'y crois pas vraiment, alors pourquoi changer mes habitudes?". Mais il existe un déni inverse: "Je sais que nous ne pouvons pas faire grand-chose pour enrayer le processus qui risque de mener à notre perte, mais cette idée m'est tellement insupportable que je vais essayer, même si cela ne servira à rien". Tel est le raisonnement qui nous pousse à acheter des produits bio. Nul n'est assez naïf pour croire que les pommes étiquetées "bio", à moitié pourries et hors de prix, sont plus saines. Si nous choisissons de les acheter, ce n'est pas simplement en tant que consommateurs, c'est dans l'illusion de faire un geste utile, témoigner de nos convictions, nous donner bonne conscience, participer à un vaste projet collectif». Eccoci al cuore della sintesi delle posizioni possibili: «1) L'ignorance pure et simple: c'est un phénomène marginal, qui ne mérite pas que nous nous en préoccupions, la vie (du capital) suit son cours, la nature se chargera d'elle-même; 2) la science et la technologie peuvent nous sauver; 3) le marché résoudra les problèmes (par la taxation des pollueurs, etc.); 4) insistance sur la responsabilité individuelle au lieu de vastes mesures systémiques: chacun doit faire ce qu'il peut, recycler, réduire sa consommation, etc.; 5) le pire est sans doute l'appel à un retour à l'équilibre naturel, à un mode de vie plus modeste et plus traditionnel par lequel nous renonçons à l'hybris humaine et redevenons des enfants respectueux de notre Mère Nature». Delle conclusioni, assai interessanti, ne propongo una, che considero essenziale: «Mais alors, que devons-nous faire? Dans son dernier ouvrage, "Was geschah im 20. Jahrhundert" (non traduit en français), Sloterdijk dénonce la "passion du réel" caractéristique du siècle précédent, terreau de l'extrémisme politique qui mène à l'extermination des ennemis, et il formule des propositions pour le XXIe siècle: nous, êtres humains, nous ne pouvons plus minimiser les dommages collatéraux générés par notre productivité. La Terre n'est plus l'arrière-plan ou l'horizon de notre activité productive, mais un objet fini que nous risquons de rendre invivable par inadvertance. Alors même que nous devenons assez puissants pour affecter les conditions élémentaires de notre existence, il nous faut reconnaître que nous ne sommes qu'une espèce parmi d'autres sur une petite planète. Cette prise de conscience appelle une nouvelle manière de nous inscrire dans notre environnement: non plus comme un travailleur héroïque qui exprime son potentiel créatif en exploitant ses ressources inépuisables, mais comme un modeste agent qui collabore avec ce qui l'entoure et négocie en permanence un degré acceptable de sécurité et de stabilité». Come può avvenire? «Surmonter l'expansionnisme capitaliste, établir une coopération et une solidarité internationales capables de générer un pouvoir exécutif qui transcende la souveraineté de l'État: n'est-ce pas ainsi que nous pourrons espérer protéger nos biens communs naturels et culturels?». Žižek usa questi argomenti auspicando il ritorno allo "spirito del comunismo" (nell'articolo "horizon communiste") con evidenti logiche anticapitaliste, mentre un federalista come me direbbe per contro che per reagire al fattore umano insito nel cambiamento climatico il federalismo è la sola strada risolutiva con il rispetto e la forza dei diversi livelli di governo e della persona e delle sue espressioni nel contesto sociale. Ma questa è appunto farina del mio sacco.