Ho letto molto, in questi anni, dei retroscena e delle vicende incredibili che ruotano ormai attorno ai Giochi Olimpici. Tutta la retorica versata sulle Olimpiadi non nasconde la verità di una manifestazioni che, siffatta, dovrebbe essere rifondata. I valdostani lo aveva capito con il referendum che nel 1992 bocciò la candidatura della Valle. Il caso più vicino sono gli imminenti XXII Giochi olimpici invernali, a Sochi in Russia, su cui, meglio dirlo subito, incombe la cupa minaccia dell'integralismo islamico. Ne parlavo anche con un valdostano che ha la moglie originaria proprio di quella città ai piedi del Caucaso. Qualche giorno fa, sul settimanale francese "L'Express" è uscita una bella inchiesta di Bruno Lesprit. La premessa: "Le 4 juillet 2007, dans la torpeur de Guatemala City, se déroule la 119e session du Comité international olympique (Cio). A l’ordre du jour, l'attribution des 27e Jeux olympiques d'hiver prévus en 2014. Emporté par les accords grandioses du premier concerto pour piano de Tchaïkovski, le président russe Vladimir Poutine s'élance vers la tribune pour défendre la candidature de son pays. Celle-ci a été décrétée enjeu national par le maître du Kremlin. La ville retenue est Sotchi, station balnéaire sur les bords de la mer Noire, recalée pour l’édition 2002. «Un endroit unique, martèle Poutine. Sur le rivage, on profite d'une belle journée de printemps, mais là-haut, dans les montagnes, c'est l’hiver. Je suis allé skier là-bas il y a six ou sept semaines et je sais que de la vraie neige est garantie». Plus que par cette dualité géographique, les membres du "Cio" sont impressionnés par la somme qu'annonce le prétendant : 12 milliards de dollars (8,8 milliards d'euros), du jamais-vu pour les Jeux d’hiver. Depuis, la facture aurait au moins quadruplé, dépassant 36 milliards d'euros, ce qui permet à Sotchi de battre le record olympique, toutes saisons confondues, détenu par Pékin en 2008 (26 milliards d’euros)". Passiamo ad un altro aspetto: "Pour signifier la folie du sport moderne, une comparaison s'est vite imposée avec l'aberration qu’est l'attribution du Mondial 2022 au Qatar. D'autant que Sotchi se situe en zone subtropicale, avec treize jours enneigés en moyenne dans l'année. En février, la température moyenne tourne autour de 6 °C. «Les conditions météorologiques étaient affreuses, a raconté le skieur freestyle Kevin Rolland à son retour d'une étape de Coupe du monde, en février 2013. C'était la saison des pluies et il n'y avait aucune glisse. Après, il s'est mis à neiger, il y avait du brouillard et on ne voyait rien. Si c'est comme ça pendant les Jeux, ce sera la compétition la plus pourrie de l'Histoire! Le choix de Sotchi n'a pas été fait pour le sport, ce n'est qu’une question de business et c'est dommage». Rémy Charmetant est moins alarmiste: «La situation géographique fait songer à la ville de Nice, avec des palmiers en bord de mer et la montagne à proximité. Mais la neige n'est pas la même que sous des climats continentaux. C'est principalement une neige de production, très solide et qui tient mieux au passage des skieurs»". Insomma un colpo al cerchio e uno alla botte. Aggiungiamo questo pezzo: "Coauteur en mai 2013 d'un rapport intitulé "Les Jeux d’hiver dans les subtropiques", Boris Nemtsov, qui est originaire de Sotchi et a été vice-premier ministre de la Russie en 1997-1998, a établi un parallèle avec l'histoire nationale: «C'est une arnaque à une échelle qui surpasse le programme insensé de Nikita Khrouchtchev de planter du blé dans la Russie arctique, ou les projets de Leonid Brejnev de détournement de fleuves sibériens». Ce qui a surtout été détourné, selon lui, ce sont 20 milliards d'euros (estimation faite à partir d'une projection peu rigoureuse), au profit des trois principaux investisseurs: le conglomérat d'Etat Olympstroï; les sociétés des frères Rotenberg, amis d’enfance de Poutine; et la compagnie publique des chemins de fer, dont le patron, Vladimir Yakounine, est aussi un proche du président". Questi sono alcuni aspetti, cui se ne potrebbero aggiungere altri, legati in buona parte alla figura di Putin, dittatore moderno e spietato, che sa bene come ci sia - in questa fase - la terribile "spada di Damocle" del terrorismo. Ma l'affarismo, cieco e spietato, viaggia di pari passo. Altro che "spirito olimpico"!