"Un nouvel élan pour l’Eurorégion". Si intitola così - e mi fa piacere - il comunicato finale dell'incontro avvenuto giorni fa a Lyon per il futuro di "Alp-Med". La sintesi dei lavori è interessante: "les cinq Régions partenaires se sont accordées sur la relance de la coopération au sein de l'Eurorégion Alpes Méditerranée, à l’heure où la construction européenne doit s’appuyer sur l'action des Régions pour le développement de leurs territoires. Les Présidents confirment leur accord pour: • Le renouvellement du Protocole d'entente pour la coopération dans l'espace Alpes Méditerranée de Bard, prolongé pour la période 2012-2014. • La relance des groupes de travail existants: lutte contre le changement climatique; innovation et développement économique; transports et mobilité transfrontalière; éducation, formation et accès à l’emploi; tourisme et culture. • La création d'un groupe de travail concernant la nouvelle politique européenne de cohésion en vue d'une position commune formalisée et une réunion au sommet à Bruxelles en mai 2012. • La réflexion pour une stratégie commune au niveau de l'Eurorégion en vue de l'initiative de la Macro Région Alpes, notamment pour la réunion à Saint Gall le 28 juin 2012 de l'ensemble des Régions alpines. • Le maintien de la perspective de créer un Groupement Européen de Coopération Territoriale (GECT) après analyse complémentaire sur cet outil. Cette perspective fera l'objet d'une décision définitive lors de la prochaine réunion du mois de Mai".

Sono lieto che ci si rifaccia all'accordo da me sottoscritto a Bard, quando la Valle fu motore di un documento che - in assenza di una tempestiva costituzione del GECT a causa anche dei bastoni fra le ruote dei rispettivi Stati - resta il caposaldo di una successiva base giuridica europea sempre più indispensabile. E anche la sottolineatura più vasta della "macroregione alpina", su cui i liguri si sono mostrati freddi, sbagliando di grosso, è un elemento importante per il futuro, che completa e rafforza. Il quotidiano di Rhône-Alpes, le "Dauphiné Libéré", ha così spiegato, l'importanza della presidenza piemontese: «ce passage de témoin est non seulement statutaire (la presidenze tourne tous les six mois) mais aussi politique puisque Roberto Cota est élu de la Ligue du nord et ancien ministre de Silvio Berlusconi. Forte de 17 millions d’habitants, l’Eurorégion entend peser sur le dossier du "Tgv Lyon-Turin" et poursuivre son lobbying à Bruxelles (où elle dispose de bureaux) pour faire remonter les dossiers alpins auprès de la commission européenne. Roberto Cota compte également beaucoup sur la macrorégion alpine qui intégre les Alpes allemandes et autrichiennes pour travailler sur les questions de qualité de l'air ou encore de compétitivité. Une volonté qui va sans doute rassurer ses partenaires français et italiens: jusque-là Roberto Cota, qui a succédé à la socialiste Mercèdes Bresso à la présidence du Piémont, s'était montré assez distant avec l'Eurorégion Alpes-Méditerranée». Insomma: si riparte e ne sono lieto perché tutto portava a dire che la scelta "padana" in tutto e per tutto di Cota oscurasse le prospettive euroregionale e macroregionale e invece le cose paiono essersi messe diversamente. Oltretutto la scelta di far salire ad un anno - e non i sei mesi "normali" ricordati nell'articolo - la Presidenza Cota potrà dare un'utile continuità. Il prossimo appuntamento sarà al "Comitato delle Regioni". Spero di non mancare.