Che le ali estreme della politica si estremizzino sempre più l’ho detto più volte e il caso italiano e persino quello valdostano ne sono un segno tangibile piuttosto deprimente. Spiace, però, che si estremizzino anche associazioni umanitarie come Medici senza frontiere (in Italia ormai costantemente presente nelle polemiche politiche) o la più nota a favore dei diritti civili come Amnesty International, verso le quali ho sempre provato viva simpatia e ho persino sostenuto. Il caso più evidente è certa ambiguità rispetto alle vicende di Israele e di Gaza, dove l’equilibrio è crollato e questo è valso anche sull’aggressione all’Ucraina. Ci sono temi su cui l’ambiguità oscura la credibilità e svela una militanza rispettabile in sé, se non fosse stata forgiata in una area progressista vasta che invece è diventata faziosa scelta di campo in vicende complesse e con intromissioni politiche troppo di parte. Ne scrive autorevolmente Éric Chol, direttore della Redazione, su l’Express con un titolo che dice tutto “Quand Amnesty International ne sait pas appeler un chat un chat”. Così scrive: “Longtemps, le mot humanitaire faisait naître chez chacun de nous une part de rêve. L’idée du dépassement de soi, de l’altruisme, de l’ouverture au monde, surtout lointain – on ne calculait pas encore le coût carbone des voyages en Afrique ou en Asie… Des clichés ? Sans doute, mais partagés par des générations à la fin du xxe siècle.(…) Le mur de Berlin tombait, on chantait pour les Ethiopiens qui crevaient de faim, on creusait des puits au Soudan, on déminait les rizières du Cambodge… C’est ainsi que la planète ONG a longtemps prospéré, avec ses armées de bénévoles, ses parkings de 4x4 garées dans les capitales de ce qu’on appelait à l’époque le tiers-monde, ses tombereaux de donations et de subventions, ses rites, ses injonctions. C’était des gens de bien, répétant, tel un mantra, la célèbre citation d’Henry Dunant, fondateur de la CroixRouge : « Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent. » Leurs franchises s’appelaient Oxfam, Amnesty International, Médecins sans frontières…”. Poi la triste trasformazione: ”C’était le monde d’autrefois. Celui où les ONG prenaient le parti des faibles et des victimes, sans choisir leur camp. Sans tomber dans le panneau de l’idéologisation à outrance, de l’anticapitalisme forcené (un peu quand même) ou de l’antisionisme exacerbé. On appelait alors un chat un chat. Un terroriste un terroriste. Sans avoir recours à mille circonvolutions pour éviter d’utiliser ce qualificatif pour désigner le Hamas, responsable de la tuerie de 1 400 personnes le 7 octobre dernier. C’est pourtant ce que vient de faire le président d’Amnesty International France, qui, en en se réfugiant derrière une argutie juridique calamiteuse, a refusé d’employer ce terme. A-t-il au moins regardé les images de cette boucherie nauséabonde, à laquelle se sont livrées ces hordes d’assassins, assoiffés de sang ? Ou préfère-t-il s’en tenir aux éléments de langage, diffusés depuis des mois par une ONG devenue monolithique, à l’instar de ce rapport publié l’an passé : « L’apartheid commis par Israël contre les Palestiniens : un système cruel de domination et un crime contre l’humanité ». Cachez donc ce 7 octobre que je ne saurais voir… En matière d’interprétation de l’histoire, Amnesty International a déjà un lourd passif. N’a-t-elle pas, en août 2022, renvoyé dos à dos Ukrainiens et Russes dans un rapport scandaleux ? Celle qui dirige l’organisation au niveau mondial, la Française Agnès Callamard, expliquait sans ciller : « Nous avons documenté une tendance des forces ukrainiennes à mettre en danger les civils et à violer les lois de la guerre lorsqu’elles opèrent dans des zones peuplées. » Quelques mois plus tard, une enquête interne mettra en cause les conclusions de ce rapport. Mais en refusant d’appliquer le mot terroriste au Hamas, le président d’Amnesty International France apporte la preuve que son ONG est devenue le petit télégraphiste de Poutine et du Hamas”. Uguale storia in Italia con un certo Riccardo Noury di Amnesty che ormai milita palesemente nella sinistra più estrema a nome dell’associazione e chi segue i Social ha letto in quanti hanno annunciato che cesseranno le donazioni sia ad Amnesty sia a Medici senza Frontiere, che su Gaza ha scritto cose infondate su fatti precisi, dimostrando una mancanza di equilibrio.