I giornali quotidiani sono alla ricerca di nuovi equilibri. La versione cartacea soffre dei ritardi fra stampa, distribuzione e lettura e quella digitale è stenta a trovare una propria via originale. Si aggiunge, facendomi orrore, l’idea che le redazioni si stiano smaterializzando con logiche di smart working che non consentiranno più quel mix di personalità e di esperienza di un lavoro collettivo, che dev’essere in presenza! La stessa logica di rapporto con le novità tecnologie e nei sistemi di lavoro colpisce i settimanali con un grande vantaggio: tocca loro il tempo importante di approfondimento, che è meno colpito dalla crescente velocità dei tempi del mondo dell’informazione. Ci pensavo leggendo L’EXPRESS che si occupa in due articoli arricchenti di quei fenomeni irrazionali che picchiano duro. Bastano alcuni spunti per far girare le rotelle del nostro cervello e fare i necessari legami con la nostra vita quotidiana. Scrive in un passaggio di un suo articolo Stéphanie Benz: “C’est un fait : médiums, sorcières, magnétiseurs, et paranormal n’ont jamais été autant à la mode. Il ne faut pas s’en étonner, mais peut-être faut-il s’en inquiéter. Même si les sociologues n’y voient que des « croyances à moitié » (« Je sais bien que c’est faux, mais… »), ils constatent aussi que cet engouement va souvent de pair avec une méfiance à l’égard de la science, de la médecine et plus largement de toutes les autorités établies. Avec, à l’extrême, des liens avérés avec le complotisme et les mouvements identitaires les plus rances. Il faudra plus qu’un coup de baguette magique pour assister à un retour de la raison. Celui-ci est pourtant souhaitable”. Già, la razionalità messa troppo spesso all’angolo con molti - intelligenti e preparati - che si fanno prendere per il naso e inseguono fantasmi ben presentati e dunque ci si infila in strade prive di fondamento. Più avanti, sfogliando la rivista, spuntano gli extraterrestri e scrive Sylvain Fort, che parte dall’ultimo passaggio negli Stati Uniti: “Le Congrès des Etats-Unis décida d’auditionner David Grush, ancien militaire de l’US Air Force et officier de renseignement. David Grush comparaissait sous serment, flanqué de deux autres grands témoins, David Fravor et Ryan Graves, anciens pilotes de l’US Air Force. Questionnés sérieusement, les trois hommes affirment avoir la certitude que les services américains possèdent des débris de vaisseaux extraterrestres et ont pu recueillir les créatures qui les pilotaient. Ils prétendent même en avoir la preuve, sans en avancer réellement aucune. Le sérieux de ces trois anciens militaires n’avait jamais été démenti quand ils étaient dans l’armée. Qu’ils aient perdu le sens commun depuis est une hypothèse. Cette audition est le fruit de la diffusion publique d’images captées par des navires de guerre américains de ces UAP (Unidentified Aerial Phenomena), ayant conduit le Pentagone à admettre qu’il abritait une cellule dédiée à la recherche sur ce sujet. Cette audition devant le Congrès n’est donc pas tombée du ciel (si j’ose dire). Elle est le résultat d’une campagne menée méthodiquement par des individus convaincus que le gouvernement américain possède des informations qu’il est temps de mettre sur la place publique, et qui ont joué les lanceurs d’alerte”. Il ragionamento più avanti convince: “Nous aurions presque envie que tout cela soit vrai. Pourquoi ? Eh bien parce que nous vivons une époque où l’humanité aura rarement eu aussi peur d’elle-même. Guerre nucléaire, intelligence artificielle, fanatismes, réchauffement climatique : nous avons nous-mêmes créé les monstres qui nous empêchent de dormir. Pour cela, l’humanité se déteste”. Ecco dunque sperare nelle civiltà aliene: “Elles ont cette vertu immense de nous faire croire que l’humanité terrestre présente encore un certain intérêt aux yeux de civilisations lointaines et avancées, qui viennent la visiter avec une discrétion et une patience d’entomologiste”. Interessante il parallelo fra i misteri di un’Universo che mi ed ora non risponde all’ipotesi di altre forme di vita con cui confrontarci e il baratro di mondi irrazionali che ci costruiamo noi con i piedi sulla Terra.