Che cosa annuncia il lento declinare dell’inverno e l’arrivo in un orizzonte, pur ancora lontano, della primavera? Intanto, verrebbe da dire - nel solco del solito luogo comune ”non ci sono più le mezze stagioni” - che ormai le stagioni sembrano sempre più una macedonia. Soffiava giorni fa il Foehn e ora spunta il freddo siberiano, intanto in America del Nord si registrano temperature rigide epocali e invidiabili nevicate. Rispondo alla domanda iniziale. Per me, ma non vi è nulla di casuale nella collocazione temporale perché la Natura inizia il suo risveglio. La Foire de la Saint-Ours appena trascorsa è già un campanello che suona con il palese allungamento delle giornate, ristrettesi sino a pochi giorni dal Natale. Ma poi arriva a svegliare tutto il Carnevale che già a Gennaio accende le sue prime luci nella Coumba Freida e poi arriva il ”mio” Carnevale, quello di Verrès, dedicato a Catherine de Challant. Siamo nel cuore del Quattrocento e la Contessa difese il suo feudo, che poi perse, con le unghie e con i denti. Ebbene, quei festeggiamenti ormai imminenti sono per me un passaggio stagionale, che finisce per essere rappresentato dal fiore che domina i festeggiamenti, la mimosa. Leggo per caso un articolo di Léon Prost su Le Monde: ”Quel est le point commun entre Meghan Markle, le fils de Popeye et la lauréate du prix Marcel-Duchamp 2022 ? Le mimosa. Cet arbuste flamboyant aux petites boules jaune vif duveteuses originaire d’Australie, qui, depuis le XIXe siècle, s’est acclimaté à merveille au climat de la Côte d’Azur (le massif du Tanneron est la plus grande forêt de mimosa d’Europe), est devenu un nom propre au large champ qualificatif. Dans la série documentaire Harry & Meghan, diffusée sur Netflix, la duchesse du Sussex révèle sans langue de bois avoir sifflé un mimosa (cocktail à base de champagne et d’agrumes) juste avant la cérémonie de son mariage princier”. Insomma: mimosa fiore e mimosa cocktail. E Braccio di Ferro? Spiega il giornalista: ”Mis à part les bédéphiles avertis, peu de gens savent que le fils adoptif de Popeye et Olive Oyl déteste les épinards et porte le même prénom que Mimosa Echard, jeune pousse française de l’art contemporain”. Da un nome ad un piatto di cucina: ”Mimosa est aussi le nom de baptême d’un œuf dur farci de mayonnaise, travaillé de mille façons par le chef étoilé Jean-François Piège dans son restaurant parisien de l’Hôtel de la Marine qui s’appelle justement… Mimosa. Dans la confiserie traditionnelle, le mimosa désigne de petites billes jaunes grumeleuses et sucrées, d’un goût discutable, utilisées pour décorer les gâteaux”. Il finale è allegro e fa un link con tante cose nel nome del fiore: ”Cette fleur « soleil d’hiver » – qui, depuis 1946, envahit les rues des villes italiennes le 8 mars, pour la Journée internationale des droits des femmes – s’est aussi illustrée en illuminant les œuvres des peintres Bonnard, Matisse et Chagall. Au fond, le seul défaut du mimosa (hormis que son pollen peut être allergène) est de ne pas savoir jouer les prolongations. Si son parfum de miel vanillé a inspiré à de grandes maisons de luxe quelques-unes de leurs fragrances intemporelles (Paris, d’Yves Saint Laurent, Coco, de Chanel, Kelly Calèche, d’Hermès, Infusion de mimosa, de Prada…), ses pompons, une fois le bouquet plongé dans un vase, se dessèchent, et l’ensemble perd de sa superbe en diffusant un parfum moins agréable. On peut le déplorer ou se réjouir : après tout, la fin du mimosa annonce le début du printemps”. Si torna, insomma, a quanto detto all’inizio.