Esiste alla fine delle feste natalizie un certo sfinimento. Ci sono momenti in questo periodo che fanno riflettere. Alcuni sono problemi davvero classici e perlopiù insoluti, come il rapporto con i parenti con cui ci si ritrova tra molte contraddizioni che infrangono certe retoriche sulla famiglia. Si affianca la constatazione che si mangia e si beve troppo e, finita la festa, ci si sente pronti per un periodo di penitenziate e un pelo ipocrita remise en forme. Ci si porta poi dietro una certa pesantezza da auguri, nel senso che si viene come travolti da questa bulimia di scambi di vario genere scritti e orali, spesso stucchevoli, così come dal rito improbabile dei buoni propositi per il nuovo anno che si spalanca sotto i nostri piedi. Illuminante - e ogni tanto la cito - la psicoanalista Claude Halmos su Le Monde,cominciando dagli auguri: “Le fait que cette inflation de bons sentiments soit peu crédible explique sans doute que résolutions et vœux soient devenus des exercices artificiels, et un peu vides de sens, auxquels on peut se soumettre sans pour autant leur accorder d’importance”. Risponde poi ad una domanda topica ”Faudrait-il supprimer les vœux?”: ”Bien sûr que non! D’autant que l’époque nous donne plus que jamais matière à nous souhaiter bien des choses, et d’abord une capacité accrue de résistance aux difficultés et d’adaptation aux changements. Il faut au contraire leur redonner du sens et en faire l’occasion d’un échange avec l’autre, qui, même très court, puisse être chaleureux et vrai. Et il suffit pour cela de prendre les mots au sérieux. Dire à quelqu’un « Je vous souhaite une bonne année » – ou du moins la meilleure année possible – suppose qu’à défaut de savoir ce qu’il vit (ce que l’on ignore, s’il n’est pas un proche), on ait présent à l’esprit la réalité, forcément complexe, de sa vie. Et dans ce cas, l’autre le sent, parce qu’un être humain perçoit toujours la vérité d’un regard, d’une parole, d’un geste ou d’un sourire”. Ci sono poi i buoni propositi su cui la dottoressa Halmos parte anche qui da un interrogativo, che risponde al rischio che poi non si concretizzino ”Faudrait-il donc proscrire les « bonnes résolutions: ”Mais non ! Il peut être très utile de profiter du début de l’année pour établir, entre soi et soi, un plan de bataille contre ce qui, dans notre vie, nous fait – physiquement ou psychologiquement – du mal. Mais il faut savoir comment on le fait. L’important est d’abord de donner à ce que l’on veut changer un autre statut que celui – dévalorisant – de choses que l’on se reproche, voire dont on a honte, car rien ne le justifie. La façon dont nous vivons est toujours, sans que nous le sachions, le produit de notre histoire. Il ne s’agit donc pas de penser qu’il faudrait faire vingt-cinq ans d’analyse pour ne plus se jeter sur toutes les tablettes de chocolat que l’on rencontre, mais de cesser de se considérer comme un coupable. Ensuite, il faut établir une stratégie que l’on pense juste, et surtout vivable pour soi, et la mettre en œuvre. Non pas en se coupant en deux pour qu’une partie de soi représente le parent – forcément bon – qui va surveiller l’enfant – forcément mauvais – incarné par l’autre partie. Mais en se faisant, avec affection et respect, le compagnon de soi-même ; un compagnon capable de soutenir et d’aider, sans pour autant juger, humilier, condamner ou rejeter. Parce qu’il sait que la tâche est difficile, qu’échouer n’est pas un crime ; et pas non plus un drame, car on pourra toujours tirer, de cet échec, des leçons qui permettront de continuer à avancer. En fait, il faut transformer les résolutions en souhaits : se souhaiter de réussir, sans se condamner si l’on échoue. Et ainsi mettre en place un rapport plus humanisé avec soi-même”. Un proposito…augurale condivisibile! Poi: chi vivrà vedrà.