Cercare di informarsi è doveroso. Personalmente cerco di farlo quotidianamente e trovo interessante che ciò avvenga in una logica, per così dire, crescente. Dalla cronaca locale, quella di prossimità, sino alla politica internazionale. Non è mai tempo perduto. Sapere le cose aiuta a crescere e trovo che sia un obbligo di cittadinanza. Intendiamoci: mi capita anche di seguire notizie leggere e vengo regolarmente preso in giro quando, uscendo dal seminato delle questioni di cui mi occupo, entro sul terreno esilarante del gossip. Oggi, invece, sarò serio e mi occuperò di un tema stimolante. Da tempo, in un’alleanza che mette i brividi, ci sono Stati - Iran, Russia e Cina- che cavalcano l’idea del crollo dell’Occidente. Ne scrive su Le Monde, segnalando una sorta di contrappasso, Gilles Paris: ”Liés sans être formellement alliés par une combinaison de facteurs militaires, politiques et économiques, comme par la conviction du déclin supposé de l’Occident, un autre moteur de cet axe informel, les régimes de ces trois pays partagent désormais, à des degrés cependant très différents, une même forme de rejet. La République islamique iranienne est confrontée depuis bientôt trois mois à une contestation radicale de ses fondements religieux, qui a pris de court un appareil répressif pourtant aguerri. Après avoir précipité, depuis son invasion de l’Ukraine, une fuite des cerveaux qui pourrait se révéler dévastatrice à long terme, la Russie se réduit pour l’instant à des échecs militaires qui l’affaiblissent jusque dans son « étranger proche ». En a témoigné, mercredi 23 novembre, la réunion aigre-douce de l’Organisation du traité de sécurité collective, une alliance regroupant d’anciennes républiques soviétiques, dominée par Moscou, au cours de laquelle Vladimir Poutine a été toisé par des partenaires dubitatifs. La stratégie zéro Covid de Xi Jinping a nourri enfin en Chine une exaspération sociale inédite, moins de six semaines après le 20e congrès du Parti communiste (PCC), qui voulait pourtant mettre en scène la supériorité du marxisme aux caractéristiques chinoises”. È una questione molto interessante, che conferma come ci si debba tenere ben stretta la pur usurata e talvolta vituperata democrazia occidentale, che resta sempre migliore delle forme varie di autoritarismo. Torniamo a Paris: “Efficacité, stabilité : telles étaient leurs vertus présumées face au désordre identifié à l’Ouest. Il s’agissait alors de ce que Moscou et Pékin promettaient à leurs administrés en échange de leur silence, mais ces promesses ont été balayées par les épreuves. Le ressort de la fierté nationale dont jouait le régime iranien pour avancer dans un programme nucléaire conçu comme une assurance-vie ne joue plus. Le poids sur les Iraniens des sanctions internationales que cette ambition a déclenchées est trop lourd, depuis trop longtemps. L’aventurisme impérial de Vladimir Poutine a également remis en cause le contrat tacite imposé à la population russe qui voulait que cette dernière devait d’autant mieux y consentir qu’elle n’aurait pas à payer le prix du sang. La victoire aurait peut-être pu le faire accepter sans trop de dommages, mais ce sont au contraire les défaites qui s’accumulent depuis l’automne sur les fronts ukrainiens. La réorientation de la direction chinoise opérée par Xi Jinping, qui ne fait plus de la croissance et de ses dividendes le cœur de sa politique économique, a produit le même résultat. Cette remise en cause de l’exhortation à l’enrichissement prêtée à l’ancien numéro un chinois Deng Xiaoping, alors combinée avec le rôle préservé du PCC, ébranle également un pacte de confiance rongé par le taux de chômage élevé de la jeunesse chinoise (18 %)”. Insomma: casca il mito del dirigismo e degli uomini forti al comando e dei regimi autoritari che funzionano perché impongono senza discussione alcuna, perseguitando qualunque forma di opposizione. Teniamoci stretta la democrazia. Oggi, ricorda Paris, fenomeni particolari potrebbero agire come un terremoto: “Dans les trois pays, l’enfermement idéologique et l’ossification des régimes produisent les mêmes résultats. La direction iranienne paye le prix de la décision stratégique de mettre un terme à l’apparence du pluralisme incarnée par un courant présenté comme réformateur, opérant à l’intérieur du système. Faute de cette soupape, ce dernier est aujourd’hui rejeté en bloc sans qu’un fusible puisse remplir son office”. Vedremo dove andranno i diversi rivolgimenti.