Leggo ogni giorno il quotidiano francese Le Dauphiné, che copre zone d’Oltralpe con cui la Valle d’Aosta ha da una parte una storia comune sotto Casa Savoia e dall’altro territori di montagna assolutamente analoghi ai nostri. Le Alpi hanno, nei loro 1200 km di lunghezza e 300 km di larghezza, straordinarie analogie e analoghi problemi da affrontare e ciò vale a maggior ragione per l’area del Monte Bianco cui apparteniamo. Il giornalista Sébastien Voinot si pone per il versante francese del tetto d’Europa alcuni interrogativi interessanti anche se traslati sul nostro versante. Io ne scelgo tre. Prima domanda: Les stations auront-elles encore de la neige en 2050 ? Traggo qualche passaggio dalla risposta: “Avec le réchauffement climatique, de nombreuses stations de ski de moyenne montagne sont menacées par la raréfaction de l’or blanc. La hausse des températures suit un ordre de grandeur de 0,3 degré par décennie, soit près d’1 degré en 2050. Selon le consortium ClimSnow, la durée d’enneigement se réduira d’environ un mois par degré de réchauffement planétaire. Dit autrement, c’est une remontée de l’altitude d’enneigement de 100 à 250 mètres dans 30 ans, ce qui va inévitablement poser la question de la rentabilité de certaines installations”. Poi con realismo e senza certo catastrofismo “verde”: “Nul doute que les stations du Mont-Blanc vont souffrir, mais difficile d’imaginer des fermetures en cascade d’ici 2050. Dans ce contexte annoncé, l’offre ski devra s’adapter à l’enneigement futur de nos montagnes”. Seconda domanda: Y aura-t-il encore des camions dans la vallée ? Risposta: “2032, c’est la dernière échéance la plus réaliste sur la possible ouverture du fameux Lyon-Turin. La création de cette ligne ferroviaire est sans cesse reculée, mais selon toute vraisemblance, elle devrait être ouverte avant 2050. La promesse pour la vallée de l’Arve, c’est une baisse drastique du transport international poids lourds. Aujourd’hui, 1 700 camions passent par l’aire de régulation de Passy pour rejoindre plus haut, le tunnel du Mont-Blanc. Dans 30 ans, l’infrastructure sera toujours là, d’autant qu’elle fait l’objet d’un grand programme de rénovation sur 2022 et 2023. Difficile de croire qu’elle n’accueillera plus de poids lourds, mais la réglementation devrait évoluer drastiquement pour ne laisser que des véhicules dits propres, comme ceux très attendus à hydrogène”. Chi conosce il dossier è cosciente di come la questione sia molto più complessa e non si può non pensare, sapendo del secco non francese del raddoppio del traforo sul percorso attuale, ad un tunnel di base del Monte Bianco che in lunga prospettiva sostituisca - con tecnologie di trasporto diverse dalla strada come l’intermodalità - il vecchio tunnel. Terza domanda: Qu’en sera-t-il de la fréquentation de la voie normale du mont Blanc ? “L’ascension du Toit de l’Europe est loin d’être qu’une affaire d’alpinisme. (…) Avec l’avènement des réseaux sociaux qui anoblissent l’accomplissement personnel, le mont Blanc devrait rester un objectif pour bon nombre de sportifs en herbe durant de longues années. Mais la voie normale est sujette à l’évolution climatique. Le risque ne cesse d’augmenter, année après année, dans le couloir du Goûter, les chutes de pierres sont légion. La fermeture des refuges de l’itinéraire durant 15 jours cet été en est une parfaite illustration. Comment l’ascension des 4 810 m pourra garder ce passage historique, probablement de plus en plus risqué en haute saison ? Le monde de l’alpinisme pourrait proposer un autre itinéraire, moins risqué. Si celui-ci devient plus dur, alors peut-être que cette course en montagne sera moins courue en 2050”. Il tema è interessante e riguarda l’approccio anche ad altre cime, come per esempio il “nostro” e svizzero Cervino.