Su "Le Monde" interessante reportage di Pierre Sorgue su forti e fortezze sulle Alpi. Spunta, con molte foto, il Forte di Bard. Così raccontato: «A l'entrée du Val d'Aoste, à une vingtaine de kilomètres au nord de Turin, le fort de Bard est posé sur son éperon rocheux engoncé dans les gorges. Cinq bâtiments massifs reliés par la muraille semblent écraser autant qu'ils protègent le village à leurs pieds. Œuvres de l'incontournable Olivero, achevés en 1838, ils remplacent le fort que Napoleon fit raser pour avoir résisté deux semaines durant à ses troupes, en mai 1800. Parmi elles, le jeune Henri Beyle, futur Stendhal, se souviendra dans "Vie de Henry Brulard" (1835-1836) des piqûres de moustiques et de "la canonnade épouvantable dans ces rochers si hauts (…). Voilà comment je vis le feu pour la première fois". Totalement restauré par la région autonome du Val d'Aoste grâce aux fonds européens, le fort est devenu un pôle culturel dédié aux Alpes: des expositions sur les frontières et les fortifications, un superbe musée qui décline le massif sous tous ses aspects, mais aussi une librairie, un petit hôtel de charme dans les salles de garnison, un restaurant... La victoire très pacifique d'une forteresse qui, comme les autres, n'eut d'autre assaut à subir que celui du temps». Già, ma resta il marchio della vendetta dì Napoleone.