Non esiste in Italia nulla del genere. C'è qualche città che ha personalità in cimiteri monumentali, ma manca questa simbolistica. Mi riferisco al "Panthéon" di Parigi. Sul sito "unjourdeplusaparis", per chi non conoscesse la particolarità di questo monumento, ci sono dieci punti che possono essere utili per destreggiarsi senza un eccesso di approfondimento, dopo un primo descrittivo siffatto "Monument emblématique de Paris, tombeau des grands personnages de l'histoire de France, le Panthéon a connu une histoire mouvementée depuis la pose de sa première pierre par Louis XV au 18e siècle". "1 .Dans la nuit du 7 au 8 août 1744 - si legge, nel primo dei dieci punti che ne riassumono la storia - Louis XV, en déplacement à Metz, tomba malade. Se croyant mourir, il s'en remit à Dieu, et fit le voeu s'il guérissait de construire un somptueux monument à la gloire de sainte-Geneviève, patronne de Paris, en remplacement de l'ancienne église très dégradée. Il guérit le 25 août, et n'oublia pas son voeu. L'architecte Soufflot fut choisi pour diriger les travaux de la nouvelle église".
"2. Les travaux du Panthéon - prosegue la cronologia - furent financés par une majoration sur les billets de loterie nationale. 3. Soufflot mourut en 1780 sans avoir achevé son œuvre, épuisé par le travail, et les polémiques engendrées par son architecture. En même temps que les travaux de l'église, il entreprit la percée de l'actuelle rue Soufflot, ainsi que la construction de la Faculté de Droit, à laquelle on donna en 1844 un jumeau, l'actuelle Mairie du 5e arrondissement. On doit donc à Soufflot les constructions et projets d'aménagements du quartier, destinés à mettre en valeur le monument. C'est son élève, Rondelet, qui termina les travaux. 4. L'église fut achevée en 1790. De 1790 à 1889, date de la construction de la Tour Eiffel, le Panthéon fut le plus haut point de Paris (sachant que la montagne Sainte-Geneviève, point culminant de la rive gauche, est à 60 mètres d'altitude). 5. À la mort de Mirabeau, en avril 1791, l'Assemblée Constituante décida de transformer l'église Sainte-Geneviève en tombeau des grands hommes de la République française, qui s'étaient illustrés par leurs talents, leurs vertus, ou leurs services rendus à la patrie. C'est la naissance du Panthéon. 6. On doit la phrase célèbre gravée sur le fronton "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante" à Claude-Emmanuel de Pastoret, député de Paris pendant la Révolution, et premier président de l'Assemblée législative. 7. Mirabeau fut le premier à entrer dans le Panthéon, et le premier... à en sortir! À la découverte desrelations épistolaires secrètes qu'il entretenait avec le roi, il fut jugé indigne du Panthéon, et retiré de la crypte en 1794. Il fut remplacé par Marat, installé en véritable héros national, puis retiré quelques mois plus tard une fois la Terreur reniée. 8. Il n'y a pas que les sépultures du Panthéon qui ont été utilisées à des fins politiques. Sa fonction a été modifiée tout au long du 19e siècle, au gré des changements de pouvoirs successifs. Église transformée en Panthéon par la Révolution, Napoléon en restitua une partie au culte catholique en 1806, puis le monument redevint l'église Sainte-Geneviève sous la Restauration. En 1830, Louis-Philippe fit à nouveau de l'église un Panthéon laïque, avant que le Second Empire de Napoléon III décida de rendre le monument... au culte catholique! À chaque modification, le mobilier était déménagé, et le fronton transformé. 9. C'est en 1885, à l'occasion des funérailles de Victor Hugo, que la IIIe République décida de rendre le Panthéon à la célébration des grands hommes de la nation. Cette fonction n'a depuis plus bougé. 10. Tout comme le mobilier et le fronton, la croix visible au sommet du monument a également été victime des changements de gouvernement. Enlevée à chaque fois que l'église redevenait Panthéon, elle fut remplacée par un drapeau français pendant la Commune de Paris, puis remise en 1873. Lorsque la IIIe République rétablit sa fonction de Panthéon, la croix ne fut pas enlevée. Elle est aujourd'hui toujours visible, dernier témoin des origines cultuelles de ce monument". Perché ne parlo? Perché in questi giorni il Presidente francese Emmanuel Macron ha deciso di aggiungere una persona alle ottanta personalità sino ad oggi inumate al Panthéon (75 uomini e cinque donne). Così la racconta "Il Post": "Dopo anni di pressioni, petizioni e richieste, Joséphine Baker, artista, resistente e militante antirazzista, entrerà al Panthéon di Parigi, dove la Francia accoglie e celebra i morti onorati dalla patria. Baker sarà la sesta donna del Panthéon accanto a Simone Veil, la principale promotrice della legalizzazione dell'aborto in Francia, le scienziate Marie Curie e Sophie Berthelot, Germaine Tillion e Geneviève de Gaulle-Anthonioz, importanti figure della Resistenza al nazismo. E sarà la prima donna nera". Efficace il ricordo più avanti: "Josephine Baker è ricordata dalla maggior parte delle persone come la stravagante intrattenitrice che ha guadagnato fama e fortuna a Parigi negli anni Venti, con il suo gonnellino di banane e i suoi capelli corti. Tuttavia, per gran parte della sua vita, Baker militò attivamente per la resistenza (durante la Seconda guerra mondiale) e contro la discriminazione razziale. Visse con libertà il proprio corpo, la propria sessualità e la propria idea di famiglia". Grande artista, meticcia afroamericana e amerindia, passa da New-York a Parigi, dove diventa una celebrità. Racconta il sito: "Il suo successo fu enorme. Il suo viso, all'epoca, era su tutti i manifesti, i suoi spettacoli al teatro degli Champs-Élysées e alle Folies Bergère facevano il tutto esaurito ad ogni replica. Con l'inizio della guerra, Joséphine Baker - che nel frattempo era diventata cittadina francese grazie al suo secondo matrimonio - utilizzò il denaro che aveva guadagnato e la sua notorietà per impegnarsi politicamente, esibendosi gratis per i soldati, finanziando la Resistenza e arruolandosi nei servizi segreti della Francia Libera di Charles de Gaulle. Durante gli eventi organizzati in suo onore nelle ambasciate di mezza Europa raccolse informazioni sui paesi e sulle truppe nemiche, trasmettendole attraverso messaggi scritti con inchiostro simpatico sulle sue partiture o su pezzi di carta nascosti nel reggiseno. «Questi documenti sarebbero stati senza dubbio compromettenti se fossero stati trovati. Ma chi avrebbe osato perquisire Josephine Baker?», ricorderà lei dopo la fine della guerra e dopo aver ricevuto la Légion d'honneur, la più alta onorificenza della Francia". Aggiungo ancora questo passaggio: "Nel 1963, all'età di 57 anni, prese parola davanti al pubblico più numeroso della sua carriera: le 250mila persone riunite alla Marcia su Washington. Indossando la sua uniforme della Resistenza francese, parlò poco prima che Martin Luther King pronunciasse il suo discorso più celebre, «I Have a Dream». «Sapete che ho sempre scelto la strada più difficile. Diventando vecchia, sicura di averne la forza e la capacità, ho preso quel sentiero così difficile e ho cercato di renderlo un po' più facile. Volevo renderlo più facile per voi. Voglio che abbiate l'opportunità di fare tutto quello che ho fatto io, senza che siate obbligati a scappare per ottenerlo», disse Baker, esortando i giovani americani a «proteggersi con la penna, e non con la pistola»". Ora riposerà al Panthéon e la sua traslazione in questo luogo simbolo della République è un giusto riconoscimento, di cui sorriderebbe.