I mostri immaginari - non quelli veri, per fortuna - mi sono sempre piaciuti e in questa fase storica, con un bambino piccolo, sto facendo un gran ripasso di tutto quanto Walt Disney ha volgarizzato di certi bestiari ben più complessi. Penso, per capire il tema sin da vicino, ai capitelli in pietra del Chiostro di Sant'Orso di Aosta e a certe rappresentazioni mitologiche, ritrovabili nella medesima logica medioevale nelle sculture lignee presenti nel castello Sarriod d'Introd di Saint-Pierre. Se fosse possibile, vorrei per Natale in regalo un bel drago, tipo quello sconfitto da San Giorgio nell'affresco del cortile del castello di Fénis. Questi mostri, specie quando si visitano le cattedrali gotiche, lasciano stupefatti nelle vesti di "gargolla" o "gargoyle". Ne ho ammirati a Chartres, a Canterbury, a Strasburgo, dove sono in queste ore, ed a breve in una visita già organizzata - son curioso di ammirare quelli del Duomo di Milano.
Ha scritto Dominique Langard su "Franceinfo": «Quand elles apparaisent vers 1240, les gargouilles dont le nom peut évoquer le glou-glou de l'eau, ont d'abord un rôle technique et pratique: il s'agissait d'évacuer les eaux de pluie en les faisant retomber à bonne distance des murs. Mais bientôt, les gargouilles qui, à l'origine étaient peu nombreuses et évacuaient donc chacune de grandes quantités d'eau, vont se multiplier. Les quantités d'eau passant par chacune d'elle étant moins importantes, leur structure va vite évoluer vers quelque chose de plus fin de plus léger. Et les sculpteurs vont leur donner cet aspect d'animaux ou de personnages fantastiques». E poi si entra di più nella spiegazione: «Mais comme dans tout édifice gothique ou rien n'est dû au hasard et où chaque sculpture renferme un sens caché ou ésotérique, les gargouilles vont elles aussi se voir attribuer un rôle. Placées au bord des toits des cathédrales et donc en contact avec l'extérieur, elles auront pour mission symbolique de rappeler que le Bien se trouve à l'intérieur de l'Eglise, leur aspect peu engageant ayant pour but de maintenir éloigné de ces lieux consacrés le Mal, les non-chrétiens ou plus généralement les ennemis de Dieu. Elles étaient en quelque sorte les Gardiens du Temple rappelant aux fidèles que rien ne les menacerait à l'intérieur puisque l'esprit du Malin serait énergiquement maintenu à l'extérieur. Enfin, elles pouvaient avoir un rôle purificateur donc associé au Bien en laissant passer au travers de leur corps, en les digérant, les eaux usées, sales de la pluie pour les éloigner des murs». Ma la storia più avvincente - e come non ricordare le visite fatte risalendo lunghe scale d'accesso - riguarda la Cattedrale di Notre-Dame ed i suoi segreti, anche se il ricordo più emozionante fu per me - una domenica mattina - assistere alla messa cantata in latino, ripiombando in un passato remoto. Scrive Langard: «Quand il publie en 1831 "Notre-Dame de Paris", Victor Hugo imagine la rencontre amoureuse impossible de Quasimodo, être difforme, et d'Esmeralda, la belle gitane. Le roman est un succès énorme. A cette époque, Notre-Dame de Paris, le bâtiment, est dans un état tellement dégradé que l'on envisage même sa destruction. Mais le roman de Victor Hugo a alors un tel retentissement dans l'imaginaire collectif qu'il va contribuer à accélérer les décisions administratives qui conduiront à la restauration de l'édifice Notre-Dame de Paris aura sauvé Notre-Dame...». Ha scritto in un libro su queste statue Michael Camille: «Les chimères-gargouilles de Viollet-le-Duc en sont la plus écrasante manifestation: un rêve gothique - au sens qui devint celui du gothic anglo-saxon - du balcon de la cathédrale (le meilleur point de vue sur Paris, en l'absence d'une tour Eiffel encore à venir), les gargouilles regardent la ville que l'urbanisme d'Haussmann rend monstrueuse. Et la ville, d'en bas, regarde les gargouilles, ces fleurs du Mal. Le temps des créatures bestiales commence: celui des monstres de la modernité qui, de Baudelaire jusqu'à Walter Benjamin, se déploient dans la capitale française. La promenade au long de la terrasse nous fait croiser, sous l'alibi d'un masque médiéval, la phobie du Juif, les maladies vénériennes, les prostituées, les crétins dégénérés, les singes, les monstres préhistoriques, les invertis...». Interessante come in poche righe si riassuma tutta una storia, che rende avvincente la Storia dell'Arte, una delle chiavi di lettura che non dobbiamo mai mancare per capire a fondo l'evoluzione della società.