Non so se e quando si ripeterà un inverno così nevoso, che ci ha portati in primavera con le vette ancora innevate. Colpisce, in positivo, la conseguente ricchezza d'acqua, che è una benedizione che dalla montagna scende giù fino in pianura. Non è stato così dappertutto sulle Alpi e le temperature medie in zona alpina confermano ancora sino ad oggi quella crescita della temperatura in corso ormai da decenni e che obbliga ad una riflessione complessiva, ma anche azioni concrete per prepararsi alle conseguenza dei cambiamenti climatici. Non bastano i convegni, ma ci vogliono azioni concrete. Giorni fa, sul "Courrier International" è uscito un articolo ripreso da "The Observer", scritto lo scorso anno da Kim Willsher. Apprezzo molto lo stile secco e minuzioso della stampa anglosassone ed è interessante la parte che racconta di come la "Communauté de communes de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc" abbia presentato un "Plan climat-energie", che prevede di ridurre nella vallata le emissioni di gas serra del 22 per cento all'orizzonte 2020. Cito l'articolo: «Le plan fait état d'un réchauffement de 1,5 °C à Chamonix au cours des soixante-quinze dernières années et le cumul de neige fraîche a été divisé par deux en quarante ans, ce qui a accéléré la fonte des glaciers dans le massif du Mont-Blanc. "Les évolutions du climat vont avoir un impact majeur sur les activités économiques principales de la Vallée (tourisme et loisirs); avec moins de neige sur les pistes de basse altitude et des pressions accrues sur les pistes d'altitude", peut-on y lire. Les milieux naturels, les régimes des rivières, la forêt, les productions agricoles risquent d’être "profondément transformés, voire perturbés", et l'alerte est donnée quant à un éventuel accroissement des risques naturels comme les avalanches, les inondations et les glissements de terrain». Nell'articolo si cita anche il versante valdostano: «Edoardo Cremonese, spécialiste du changement climatique au sein de l'Agence de protection de l'environnement du Val d’Aoste, dans les Alpes italiennes, a admis que la couche de neige fraîche qui recouvrait la région semblait peu propice à la discussion sur le réchauffement climatique. "Les gens ne comprennent pas le changement climatique; ils pensent que cela concerne la météo, alors que ça n'a rien à voir avec la quantité de neige qui tombe. Ce que nous avons observé, c'est que les Alpes et l'Alaska sont les régions les plus touchées en termes de hausse des températures. Dans ces régions, nous avons assisté à des hausses comprises entre 1,8 °C et 2,5 °C, soit le double du réchauffement observé à l'échelle mondiale. Pour les sceptiques du changement climatique, je dirais que ce ne sont pas là des spéculations, mais des faits. La question à laquelle nous, scientifiques, devons répondre, c'est de savoir pourquoi cela se produit dans les Alpes en particulier". Il ajoute: "L'impact du réchauffement climatique sur les Alpes se fera certainement sentir d'ici à 2050, peut-être même 2040 d'après certains modèles climatiques, nous parlons donc d'un délai de vingt à trente ans peut-être. Les hommes politiques doivent prendre des décisions maintenant pour affronter ce défi; 75 pur cent des personnes que je connais [dans les Alpes] travaillent dans le tourisme. Ce n'est pas le moment d'être sceptique: c'est du futur de chacun que nous parlons"». Sottoscrivo pienamente e sono anni che batto questa pista, in ultimo con un rapporto al "Comitato delle Regioni" e prima con uno studio che feci fare quando ebbi il ruolo di presidente della Regione. Si tratta di un dossier da riaprire con scelte coraggiose e molto precise. Questo oggi manca del tutto e le strategie mondiali e europee mostrano grandi timidezze, che obbligano, pur nel proprio piccolo, le comunità alpine, alla vigilia di cambiamenti epocali, ad attrezzarsi in proprio anche per reagire tempestivamente ai cambiamenti. Vivacchiare, come si fa oggi, perché magari quando le conseguenze del cambiamento climatico saranno ancora più incisive e gravi chi dovrebbe occuparsene oggi non sarà più di politica, è il contrario del dovere previsionale di un politico.