Ci sono storie che si caratterizzano come storie estive, possibile oggetto di conversazione.
Ne ho trovata una singolare, a firma di Thibault Marotte, su L’Express e che riguarda il famoso cambiamento climatico e le sue conseguenze su prodotti alimentari che fanno parte delle nostre abitudini.
Ma le temperature crescenti rischiano, anche su questioni banali, di incidere su quanto, almeno sino adesso, consideriamo come la normalità. Siamo all’inizio dell’articolo in Florida, lo Stato che ha messo il sole sulle targhe delle auto: “Si le soleil n’a jamais fait défaut, l’orange, elle, est en bien mauvaise posture sur ce territoire, longtemps idéal pour son développement. Les champs à perte de vue de l’agrume le plus consommé au monde ont perdu de leur splendeur. En 2022, les ouragans Nicole et Ian ont détruit plus de 150 000 hectares de plantations, soit 75 % de la surface totale.
L’hécatombe aurait pu s’arrêter là. C’était compter sans l’inexorable propagation de la maladie du dragon jaune depuis le début des années 2000. Cette bactérie, venue de Chine, donne du fil à retordre aux producteurs d’agrumes du monde entier. Une fois l’oranger infecté, un terrible cercle vicieux s’enclenche : propagée par le psylle, un petit insecte dont l’apparence rappelle celle de la cigale, l’affection se répand comme une traînée de poudre. Lorsque les feuilles vertes se mettent à jaunir, l’agriculteur sait que l’arrêt de mort d’une partie de sa parcelle vient d’être signé. Les fruits perdent leur couleur orange et virent au vert, perdant toute saveur. Les feuilles tombent ensuite au sol, et les racines de l’arbre finissent par pourrir. Pour l’heure, malgré la recherche, aucun traitement n’a été trouvé”.
Conseguenza sulle nostre tavole, con un solo esempio: la crescita dei costi del succo d’arancia.
Questa idea che nuove malattie delle piante colpiscano la vediamo bene anche nelle nostre foreste alpine e con l’arrivo di bestioline che attentano alle nostre vigne!
Ma certa turbolenza climatica coi riflessi sul mercato tocca un altro prodotto cult: “Le café est victime des mêmes maux. Au Vietnam et en Indonésie, les fortes chaleurs de ces derniers mois ont largement amputé la production de robusta, l’une des variétés les plus consommées dans le monde avec l’arabica. « Il faut plus ou moins la bonne température et la bonne quantité de pluie pour que les caféiers s’épanouissent. Aujourd’hui, nous recevons des informations en provenance du Brésil selon lesquelles les conditions météorologiques affectent non seulement l’approvisionnement, mais aussi la qualité. La taille des grains est plus petite que ce à quoi les producteurs s’attendaient », raconte Dock No, le coordonnateur statistique au sein de l’Organisation internationale du café. S’y ajoutent des perturbations logistiques, en raison du faible niveau d’eau du canal de Panama et des tensions sur la route maritime de la mer Rouge. Et la suite n’annonce rien de bon. « De nombreuses zones ne pourront plus produire de café, ou alors en petite quantité, du fait de la hausse des températures. Il y a de fortes probabilités pour que le café devienne un luxe en 2050 », prévient Vincent Viguié, chercheur au Cired, le Centre international de recherche sur l’environnement et le développement. C’est toute la chaîne de production, des agriculteurs aux industriels, qui doit se remettre en ordre de marche”.
La famosa tazzina di caffè, il cui prezzo è salito negli ultimi anni e in certi Paesi - pensiamo alla Svizzera- costa una follia, diventa a rischio!
Aggiungiamo, facendo gli scongiuri, una ultima coltellata per le nostre papille gustative. Scrive, infatti, Marotte: ”Enfin, ces derniers mois, il n’a pas échappé aux amateurs de poudre chocolatée que les prix du cacao ont connu les montagnes russes, jusqu’à atteindre les 11 700 dollars la tonne en avril. « Les cours étaient relativement stables jusqu’ici. Depuis les années 1980, ils variaient entre 900 et 3 800 dollars la tonne », rappelle Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marché chez IG France. Là encore, le changement climatique a sévi en Afrique de l’Ouest, qui assure l’essentiel des approvisionnements. « Nous assistons à une intensification des épisodes El Niño, qui provoquent des sécheresses soudaines et des inondations dans différentes régions. Les cacaoyers sont particulièrement vulnérables dans ces régions tropicales », note Maximilian Kotz, chercheur au Potsdam Institute for Climate Impact Research. Avec des conséquences immédiates. « Sur la baisse de la production s’est greffé un regain de spéculation. On s’attendait à des saisons sèches longues, mais une période extrêmement pluvieuse pendant la fructification et la pollinisation a pris à contre-pied les prévisions. Les fruits qui sont apparus ont été détruits par la maladie », détaille Christian Cilas, chercheur au Cirad et spécialiste du cacao. Au sortir d’un tunnel d’inflation éprouvant pour les consommateurs, les industriels n’ont pu répercuter qu’une partie des hausses sur les étiquettes de leurs produits. « Le pricing power, c’est-à-dire leur capacité à monter les prix, est moins fort que dans d’autres secteurs. L’écart va devoir être absorbé majoritairement au niveau des marges », estime Alexandre Baradez. L’autre option pour les fabricants ? Jouer à la baisse sur le pourcentage de cacao dans les tablettes. Au risque de décevoir les fans”.
Maledizione, anche il cioccolato!