Capita a chi si occupa da anni di politica di rendersi conto che sono in molti che vivono la loro vita senza avere esatta coscienza e persino interesse verso quanto a me sembra importante.
La conoscenza e l’interesse verso la democrazia non credo siano un elemento astratto e varrebbe un principio di sussidiarietà, cioè dal più piccolo al più grande. Per dire: guardo al mio Comune e alla mia Regione, osservo Italia e Europa con uno sguardo più ampio verso il mondo. Sembra quell’immagine che parte da un puntino dove siamo, che poi si allarga sino a vedere il globo tutto intero, avendo almeno per ora scarso interesse per il resto della galassia e oltre. Ogni tanto ci provo, evitando - come si dice - di occuparmi del mio solo ombelico, e per questo vorrei ritornare sul ”caso francese”, perché dimostra almeno una cosa e cioè che una parte della politica cammina sulle gambe degli uomini (e ovviamente delle donne).
Leggo e ne propongo una parte il contenuto su Le Point del brillante bloc-notes di Bernard-Henri Lévy, fra i maggior rappresentanti dei nouveaux philosophes, cui mi abbeverai a cavallo fra la fine degli Settanta e l’inizio degli anni Ottanta. Così scrive: ”Jusqu’aux européennes, je disais : ni RN ni LFI, ces partis jumeaux, également poutiniens, également destructeurs de notre maison commune. Jusqu’à hier soir, 7 juillet, second tour des législatives, je maintenais : ni Bardella ni Mélenchon, aucun de leurs programmes absurdes, démagogiques, funestes, pareillement naufrageurs des principes républicains.
Aujourd’hui, le premier est, sinon défait, du moins contenu. Les Français, par un de ces réflexes d’intelligence politique qu’il leur arrive d’avoir aux heures critiques de leur Histoire et que je n’insulterai pas en les qualifiant de conservateurs, ont dit non au lepénisme à visage humain”.
Ho già detto che questo colpo di reni degli elettori è stato salvifico, ma tocca tuttavia attendere bene quel che avverrà per la formazione del nuovo Governo sulla base delle maggioranze possibili nell’Assemblée nationale.
Concordo sul proseguo: ”Mais c’est l’autre faction, celle de Mélenchon, qui est, selon l’expression consacrée, aux portes du pouvoir. Et c’est elle qui, pour l’heure, incarne la principale menace pour la République, la démocratie et la France. La première tâche consistera, dans les jours, les semaines, peut-être les mois qui viennent, à poursuivre le combat des idées. Mes lecteurs savent combien de blocs-notes j’ai consacrés, depuis dix ans, à ce Tartarin, ce Tartuffe, ce marxisteléniniste d’opérette qui est, d’abord, un affamé de pouvoir et a le même rapport à l’Internationale que la grenouille à son bénitier. Et j’ai montré, dans Solitude d’Israël, la lente dérive, puis, depuis le 7 Octobre, l’accélération foudroyante qui ont fait de son parti un authentique parti antisémite”.
Infine come chiodi sulla bara politica del temibile e anche grottesco leader degli Insoumis: ”Mélenchon et les siens peuvent dire ce qu’ils veulent et tenter de faire main basse sur l’instant. Ils peuvent croire – et ils croient sans doute – que le réel n’existe pas et n’est fait que pour être manipulé. Le président, garant des institutions, a le devoir, lui, de tenir loin des responsabilités ce ramassis de factieux, haineux, ressentimenteux et, encore une fois, antisémites. Ainsi, et ainsi seulement, se brisera la double machinerie du chaos. Alors sera conjuré le spectre de ce que de Gaulle nommait la chienlit mais qui était, en ce temps-là, bien moins pestilentielle et toxique que ce qui s’annonce aujourd’hui. Notre peuple n’a pas dit son dernier mot. Ni ce grand art français qui s’appelle la politique. Le moment de vérité, c’est maintenant”.
Credo che il redde rationem arriverà anche in Italia. Bisogna coltivare la dote della pazienza.