Ci vorrà del tempo per capire con chiarezza quale sarà l’esito per i ragazzini di oggi, colpiti nel cuore della loro crescita, del quotidiano e spesso compulsivo bombardamento nella loro testa della miriade di messaggi che arrivano da Internet. Spicca, perché di moda ma arriverà altro nella rapida sostituzione di applicazioni digitali, la famosa e abile cineseria che è TikTok con un repertorio infinito di piccole storie di tutti i generi. Si sa che i celebri algoritmi che regolano i flussi ad personam tarano i contenuti che vengono plasmati su misura, assecondando di fatto gusti e tendenze dei singoli nella linea di un conformismo e di un progressivo ammaestramento.
L’Express di questa settimana, con un articolo di Anne Rosencher racconta di un caso di scuola, che di primo acchito fa sorridere: ”Le phénomène est aussi intrigant que le nom qu’il s’est lui-même donné : #SephoraKids est le hashtag de ralliement sur les réseaux sociaux de très nombreuses préadolescentes qui s’enflamment pour les produits de beauté ou de soin de la peau. Telles des nuées d’étourneaux, des groupes de très jeunes filles investissent désormais chroniquement les travées des magasins spécialisés, dont celles de la célèbre enseigne française en noir et blanc : Sephora – les amateurs d’ironie sémantique noteront que le nom de ce personnage biblique signifie justement « petit oiseau ». Ces consommatrices en herbe y recherchent des blush, des gloss et des paillettes, mais aussi – et je ne me lasse pas de cette nouveauté – des crèmes anti-âge, des tenseurs de peau et autres repulpeurs de chairs… Où diable ces petites filles de 9 à 13 ans sont-elles allées inventer un besoin (dispendieux) de batailler contre les rides et les ridules ? Sur les réseaux sociaux, pardi – TikTok et Instagram en tête –, où certaines de leurs congénères influenceuses leur expliquent, tout en se tartinant elles-mêmes de rétinol devant l’oeil gourmand de leur téléphone, que pour une peau parfaite, le maître-mot est d’an-ti-ci-per”.
Mi era capitato di capire questo fenomeno, guardando il piccolo di casa - che vive ora un periodo sabbatico forzato senza telefono come punizione - che era di tutta evidenza influenzato da certe storielle di prodotti e di tendenze con difficoltà nostra in certi casi di spiegare la differenza fra vero e falso o utilità e inutilità.
La giornalista pone su queste vicende un punto di vista interessante: “il y a aussi un point, presque anthropologique, qui s’illustre dans cet exemple : c’est combien la prescription omniprésente et infinie d’Internet percute frontalement la bonne vieille transmission de génération à génération. La discussion avec les parents. Les conseils des aînés. L’exemple. L’imitation… Bref : le conservatoire familial, qui transcende les cultures et les classes sociales. Bien sûr, il ne s’agit pas de faire de ce dernier l’alpha et l’oméga de la construction de soi. D’abord parce qu’il y a des familles où la transmission est dysfonctionnelle, voire toxique. Ensuite, parce que la cellule familiale ne doit jamais être un vase clos. La transmission intergénérationnelle a toujours été hybridée, et c’est heureux, par les évolutions des moeurs, par les avancées des connaissances scientifiques et par la concurrence d’autres prescriptions – celles des amis, des films, des livres, des publicités ou des magazines. Seulement, aujourd’hui, même les conseils les plus simples et les plus aimants sont mis à mal par la capacité de prescription infinie d’Internet”.
Questo il punto: il mondo parallelo è digitale rischia di diventare sostitutivo e centrale nella vita dei ragazzi anche a discapito della capacità di socializzare fra coetanei, creando solitudini e isolamento, e nel rapporto con la famiglia, cui spetta un compito di trasmissione del sapere. E questo si accompagna a problemi di rapporto fra scuola e mondo digitale, tutt’ora irrisolti.
Concordo con l’autrice dell’articolo: “A tous les âges de la vie, pour les petites choses (la première « routine beauté ») comme pour les grandes (comment élever son enfant – pardon, ont dit « parentalité » dans le monde des algorithmes), le vertige de la décision, l’infini des possibilités, l’obsession de la perfection sont faussement apaisés par les prescriptions de millions de coachs Internet. Avec cette idée que TikTok sait forcément mieux que les aînés. C’est l’arrogance du présent mêlé au kif de l’algorithme. Bien sûr, il est encore trop tôt pour savoir jusqu’où iront ces évolutions, et s’il n’y aura pas, par retour de balancier, des mécanismes d’ajustement. Mais à l’échelle des plus jeunes, en tout cas, on ne peut que constater l’hypocrisie d’une société qui prétend protéger l’enfance et qui la laisse de plus en plus à la merci d’algorithmes toxiques. Et noter que loin d’étancher l’angoisse, ces millions de conseils à hashtag finissent par la nourrir. Au risque de sonner un peu tarte à la crème (anti-âge), rappelons que le cadre et la transmission, qui ont si mauvaise presse, peuvent être vecteurs de confiance en soi. Et que ça n’est pas un petit sujet pour les nouvelles générations”.
Vero, verissimo e confesso le molte difficoltà di porre rimedio, sapendo quanto sia vacuo il solo proibizionismo e quanto sia difficile contrastare il rischio dipendenza dai pifferai magici del Web.