Pensa che polemiche, quali Comitati nascerebbero, quanti firmatari di una petizione, marce silenziose di protesta, denunce a tutte le magistrature terracque, sit-in con cartelloni e via di questo passo con catene di Sant’Antonio sui Social con flash mob e profluvi di comunicati stampa attaccanti. Se…se uno si svegliasse un mattino e dicesse: abbiamo in Valle d’Aosta un gruppo scientifico che sta studiando modalità per far nevicare dal cielo in annate in cui a pensarci non è la Natura. Non mi riferisco alla santa neve dei cannoni artificiali, ma alla neve neve. Ci pensavo - devo precisare che scherzo, anche se mai dire mai - rispetto ad un articolo di Le Monde. Si occupa di un pallino dei cinesi il giornalista Lan Wei: ”Modifier artificiellement la météo, faire tomber la pluie et répondre ainsi aux besoins de sa population et de son économie : telle est l’ambition affichée par l’Agence météorologique chinoise, qui a lancé son premier plan national en ce sens fin 2019. La presse étrangère s’en est émue, pas les Chinois, tant le « ren gong zeng yu », ou le renforcement artificiel des précipitations, était déjà une pratique courante dans le pays”. Poi spiega il giornalista: ”La technique employée consiste à ensemencer les nuages afin de provoquer les précipitations avec l’injection de particules de sel ou d’iodure d’argent par avion, roquette ou appareil diffusant la fumée depuis le sol. Cela fait plus d’un siècle que les scientifiques étudient les dispositifs de modification météorologique et la Chine se positionne aujourd’hui comme le leader mondial de cette pratique. Historiquement, les ressources en eau sont très inégalement réparties dans le pays – la moitié nord en dispose de moins de 20 %. Mais, avec la pression du réchauffement climatique, même les provinces du Sud ont gravement souffert de la sécheresse de 2022”. Il tema è ben noto in molte altre zone del mondo, pur con diversa gravità. E ricorda che questa storia di ”bombardare” il cielo è una storia di cui avevo già letto nel passato remoto. Cosa capita? Così l’articolo: ”Chaque ville chinoise dispose d’un plan local d’ensemencement des nuages, dont la mise en œuvre est assurée par les fonctionnaires et chercheurs, en coopération avec les militaires. Entre juin et novembre 2022, l’ensemencement effectué par 241 vols d’avion et 15 000 lancements de roquettes aurait provoqué « 8,56 milliards de tonnes de pluies supplémentaires » dans le bassin du fleuve Yangtze, d’après Le Quotidien du Peuple”. Non si tratta di scelta solitaria: ”Mais la Chine est loin d’être la seule à vouloir exploiter les nuages à son avantage. Etats-Unis, Emirats arabes unis, Russie, Arabie saoudite, Afrique du Sud, Thaïlande, Mexique… Plusieurs pays ont des programmes visant différents objectifs : diminuer l’impact de la sécheresse sur les activités agricoles, sécuriser l’approvisionnement en eau potable, lutter contre les feux de forêt, conserver et restaurer les écosystèmes… En France, l’ensemencement des nuages est réalisé dans une vingtaine de départements par l’Association nationale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques et l’entreprise Selerys. Le but est de prévenir des dégâts potentiels dus à la chute de grêlons dans les champs agricoles au printemps et en été ». Insomma: l’ambizione di controllare di più anche certi fenomeni atmosferici potenzialmente disastrosi, come ben vediamo anche sulle Alpi. Ma Wei scrive più avanti anche dei dubbi in merito a certe pratiche: ”Si beaucoup rêvent de faire pleuvoir à souhait, l’homme ne peut pas créer de précipitation ex nihilo. Selon des scientifiques des Nations unies, auteurs d’un livre sur les tentatives d’exploitation non conventionnelle d’eau (Unconventional Water Resources, Springer, 2022), il est à ce jour « impossible de fabriquer un orage artificiellement ou d’altérer les vents pour transporter les vapeurs d’eau vers une région », car l’énergie nécessaire à de telles opérations serait beaucoup trop importante”. Dopo aver elencato altri dubbi il reportage così chiarisce ancor meglio verso la fine l’andamento delle ricerche: ”Malgré leur efficacité relative, les opérations continuent dans le monde, non sans susciter des controverses. Par exemple, dans l’ouest des Etats-Unis, face à une crise de l’eau aggravée par le réchauffement climatique, le gouvernement fédéral a annoncé en mars un investissement de 2,4 millions de dollars (2,2 millions d’euros), destiné à multiplier les campagnes d’ensemencement des nuages dans les sept Etats du bassin du fleuve Colorado. Beaucoup qualifient ces programmes de « bataille des nuages », raconte Kathryn Sorensen, directrice de recherche à l’université d’Etat de l’Arizona et spécialiste des politiques de l’eau. En effet, cette pratique peut être considérée comme « un détournement efficace de l’humidité atmosphérique » au détriment des Etats ou pays voisins ». Ma le sperimentazioni proseguono con qualche dubbio su certe sostanze adoperate: ”Dès 2006, le Centre international de recherche sur le cancer a classé le dioxyde de titane – toutes tailles confondues – comme « cancérogène possible pour l’homme ». Dans le monde, il n’existe aucune réglementation sur l’emploi des substances chimiques à des fins d’ensemencement des nuages. Pourtant, certains chercheurs pointent les risques que présente l’iodure d’argent. Une étude publiée en 2016 dans la revue Ecotoxicology and Environmental Safety indique que l’accumulation du composé peut « modérément affecter » les écosystèmes terrestres et aquatiques.”. Questione da seguire, insomma, con grande cautela, nella logica dei principi di precauzione, ma chissà se, affinando le modalità di intervento, non si riesca davvero a trovare soluzioni pulite ed efficaci.