Ci sono notizie che ti rendono diversa la giornata, ormai dominata - ed è comprensibile - dalle informazioni martellanti sulla guerra come prima era già stato per la pandemia. Sono notizie "colorate" - non trovo migliore definizione - anche se in gergo giornalistico forse sarebbe più esatto definirla "cronaca bianca". Vorrei fare due esempi concreti, entrambi presi da "Le Monde". La prima notizia riguarda il biscotto più venduto al mondo: l'"Oreo". Lo avete presente? Prodotto dalla "Kraft" dal 1912 è composto da due biscotti rotondi al cioccolato sovrapposti con in mezzo la crema di latte. Scrive Hervé Morin: «C'est ainsi qu'une équipe du "Mit" décrit le biscuit de la marque "Oreo" dans un article de "Physics of Fluids" du 19 avril, aussi plaisant à déguster que le célèbre cookie. Les "connaisseurs" ont semble-t-il l'habitude, pour accéder à la crème immaculée qui les relie, de faire tourner à contresens les deux parties sombres, plus ou moins rapidement - "peut-être en fonction de leur niveau de faim ou d'anxiété", avancent les chercheurs».
«Gareth McKinley et ses collègues ont décidé d'étudier les forces de friction - continua Morin - en jeu et ont mis au point un "Oreomètre" imprimé en 3D, qui rend l'opération reproductible. Ils ont constaté que les gâteaux fraîchement déballés "craquaient" toujours de la même façon, l'essentiel de la crème (95 pour cent) se retrouvant sur un des biscuits. Les chercheurs proposent de baptiser "oreologie" l'étude des fluides et fractures des biscuits en sandwichs». Naturalmente l'articolo è arricchito da disegni con cui si dimostra la teoria "biscottifera" e giuro che la notizia è vera! Aggiungo che anche io con gli "Oreo", ma anche con i "Ringo", amo "svitare" il biscotto e che se ne occupino riviste scientifiche mostra la forza del gesto. La seconda notizia fa sorridere egualmente, ma riguarda una questione serissima ed è il dilagare della "processionaria", che è un lepidottero rivoltante che attacca in particolare le pinete, ma anche le querce e che tra l'altro, per le sue caratteristiche urticante, risulta pure pericoloso se si viene a contatto. Purtroppo mi capita di vederlo anche in molte zone della Valle e tra l'altro non è una novità, avendo trovato un verbale del Consiglio Valle che nel dopoguerra dimostra come si discutesse di già di questo flagello. Ecco l'articolo di Carla Butting da Nancy, città del Grand Est francese un tempo capitale del Ducato di Lorena: «"Il faut bien lever les yeux pour les voir", dit avec un sourire Yannick Andres, chef du service arbres de la mairie de Nancy, en désignant un nichoir. "Ça commence à être bien habité". Pour lutter contre la prolifération des chenilles processionnaires dans la ville, l'agent a contribué à l'installation, en janvier 2021, d'une cinquantaine de nichoirs à mésanges dans le parc Sainte-Marie. Petit oiseau discret à l'appétit ravageur, la mésange raffole des larves et semble se plaire en haut des arbres nancéiens». La "mésange" è la cinciallegra che è un simpatico passeriforme colorato, che si dà da fare contro le larve della processionaria: «En invitant les mésanges - charbonnières ou bleues - à s'installer durablement, Yannick Andres tente de rétablir un équilibre entre chenilles envahissantes et oiseaux malmenés par l'urbanisation de leur milieu naturel. "Les mésanges s'installent à la première ponte, quand elles ont besoin de nourrir les petits, au milieu du mois de mai, et là elles cartonnent", explique l'agent. Un couple de mésanges peut dévorer jusqu'à 500 larves de chenille par jour pour nourrir ses petits». Biscotti e uccellini: di che mettersi di buonumore per tutta la giornata!