Delle volte uno si crea delle convinzioni e poi basta leggere un articolo di giornale per scoprire che non è così. In soldoni: non vi è nulla di più placido e di più in comunione con la natura di una mandria di mucche al pascolo. In primavera nella nostra piccola Valle d'Aosta ne vedi in tutti gli angoli ed iniettano una dose di buonumore. Poi, più ci si avvicina al cuore dell'estate, è più vedi questo nostro bestiame salire di quota e raggiungere quegli alpeggi dove l'aria si fa più sottile a due passi dal cielo e giusto sotto le vette alpine. L'apoteosi della purezza dell'aria! Ma poi, da anni, si racconta una storia diversa. Strano ma vero: inquina di più allevare mucche che guidare automobili. Lo dice un rapporto della "Fao" (l'organizzazione delle Nazioni Unite per l'alimentazione e l'agricoltura) e lo sostiene con la certezza dei numeri: il settore dell'allevamento di bestiame (bovini, maiali, pecore, piccoli ruminanti e volatili) produce più gas serra rispetto al sistema mondiale dei trasporti (il 18 per cento contro il 14 per cento), inserendosi tra i principali responsabili del riscaldamento globale del pianeta.
La causa? Le loro emissioni di metano. Per ogni litro di latte prodotto, vengono emessi 35 litri di gas metano. E non per il trasporto o la trasformazione industriale, ma a causa della masticazione continua delle mucche. Alcuni scienziati inglesi hanno calcolato che ogni mucca, infatti, ruminando e liberandosi del gas conseguente, durante una giornata produce cinquecento litri di metano. Caspita! A proposito ho letto un articolo su "Le Matin Dimanche", giornale romando, dunque quella Svizzera che come la nostra Valle da sempre esalta le bovine come icone alpine far prodotti lattiero-caseari e le battaglie delle "reines". Il titolo dell'articolo di Joselu Rochat mi ha incuriosito "Les vaches masquées, c'est plus écologique". Pensavo che ci si occupasse dei peti delle bovine e invece ho scoperto dalla foto di una bovina con la mascherina che la causa sono le mucche che... eruttano. L'incipit dell'articolo evoca una polemica, con tanto di referendum, che aveva infiammato la Confederazione: è logico, come avviene in gran parte degli allevamenti elvetici, tagliare le corna alle mucche? La risposta, per la cronaca, è stata un «sì». L'articolo: «Après le débat sur les vaches à cornes, allons-nous vers des échanges tout aussi émotionnels à propos des bovins masqués? Ce projet n'a rien à voir avec l'épidémie de "coronavirus", et il est à peine moins polémique. Il émane d'une start-up basée à Londres, nommée "Zelp", qui travaille à l'élaboration d'un "pot d'échappement" facial pour les bovins d'élevage, qui pourrait être commercialisé en 2021. Ce filtre a été imaginé longtemps avant l'arrivée du "covid-19". "Il prend la forme d'un masque qui vient recouvrir les narines des animaux pour récupérer le méthane qui s'en échappe. Son objectif est avant tout climatique. Car le méthane exhalé par les rots de bovins contribue à près de dix pour cent des émissions de gaz à effet de serre dans le monde", explique Francisco Norris, le cofondateur de "Zelp", pour "Zero Emissions Livestock Project". La Suisse est arrivée à la même conclusion, puisque "le secteur de l'agriculture y est responsable de 13 pour cent des émissions de gaz à effet de serre. La majorité provient de l'élevage et des animaux bovins", confirme le biologiste Daniel Bretscher, du groupe "Climat et agriculture" à Agroscope. Pour remédier à cette situation, les équipes de "Zelp" ont imaginé un masque fabriqué à partir de plastique souple et pesant moins de cent grammes. Il se fixe à un licou bovin standard et vient recouvrir les narines de l'animal. Un ensemble de ventilateurs alimentés par des batteries solaires aspire les rots de la vache et piège le méthane avant de le transformer en dioxyde de carbone, le fameux CO2. Si le masque n'est placé que sur la tête de l'animal, c'est parce que, "contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les pets qui sont en cause. Les vaches expulsent 95 pour cent du méthane qu'elles produisent par la bouche et les narines, via la respiration et les éructations", précise Francisco Norris». Insomma non si finisce di imparare e certo immaginare le bovine mascherate con un meccanismo ingegnoso ad elettricità fa una certa impressione, ma l'articolo ne vanta l'efficacia: «"Reste à savoir comment un masque qui produit du CO2 pourrait se transformer en bonne idée pour la planète, comme l'assure "Zelp"? Le méthane réchauffe la planète environ 25 fois plus que le CO2, c'est pourquoi la conversion du méthane en gaz carbonique peut représenter un progrès", explique Daniel Bretscher. Le projet est moins farfelu qu'il en a l'air. Il est actuellement testé avec des équipes "D'Abp Food group", l'un des plus grands fournisseurs de viande bovine en Europe. Mais cette évolution a un coût, estimé à 45 dollars par vache, pour un masque qui aurait une durée de vie de cinq ans. La start-up, qui compte onze employés et qui a reçu un financement européen, est persuadée qu'il sera assumé par les consommateurs, parce qu'il "existe une demande mondiale pour du boeuf et des produits laitiers respectueux du climat"». Già, ma le mucche come potrebbero reagire a questa imposizione umana, ulteriore tappa di un lungo sodalizio dall'addomesticamento ad oggi? L'articolo si conclude sul punto: «Il faudra enfin savoir ce que les vaches vont en penser. L'animal est réputé placide, mais le masque doit rester sur son nez toute sa vie. Les fondateurs de "Zelp" ont lancé des essais comportementaux avec le produit bêta en Grande-bretagne et en Argentine. Ils assurent que "les vaches s'adaptent en cinq minutes et qu'elles n'ont montré aucun changement de comportement". Verra-t-on bientôt ces masques en Suisse? Le projet est accueilli avec prudence: "Il n'est pas possible de juger si les animaux peuvent le porter pendant une longue période, sans qu'il provoque, par exemple, des lésions cutanées", observe Frigga Dohme-meier, à Agroscope. Ce qui est sûr, c'est que le gadget de "Zelp" est l'une des solutions imaginables pour atteindre un objectif que se sont donné les Suisses, qui veulent réduire les émissions des gaz à effet de serre de l'agriculture d'au moins un tiers d'ici à 2050. Reste à savoir s'il faudra revoter pour tenter l'expérience». Ci mancherebbe, dopo quello sulle corna, un referendum sulle mascherine... bovine.