Molte cose sono cambiate nell'evoluzione dei costumi, di ciò che un tempo si definiva con un francesismo "mise", mentre oggi si usa l'anglicismo "look". Mi riferisco in particolare al modo di vestire maschile sulla base di una divertente inchiesta del quotidiano francese "Le Parisien", che fotografa un fenomeno ben visibile e non solo nel modo di vestirsi al lavoro, ma anche in quelle che vengono definite feste comandate o cerimonie particolari. Lo scrivo pensando al fatto che "il vestito", l'abito maschile con cravatta d'ordinanza ha fatto parte dall'Ottanta in poi della mia "divisa" da mezzobusto televisivo che presentava il telegiornale e poi per un ventennio del mio "dress code" (altro anglicismo che sta per "le regole dell'abbigliamento secondo occasioni e luoghi") nei ruoli politici istituzionali che ho rivestito. Oggi resto formale solo in determinate occasioni, avendo per il resto un abbigliamento più "casual" (ancora l'inglese...) e meno... inamidato.
Cosa scrive "Le Parisien", citando il caso francese, specchio dell'intera Europa? Esiste anzitutto un riquadrato estremamente sintetico su come si arrivati a giacca cravatta e pantaloni come sinonimo di eleganza: "Le chic à la française n'a pas tout inventé en matière de mode. Le costume cravate en est la preuve, né en Angleterre au XIXe siècle, remplaçant petit à petit la tenue dite "de cour" inondée de broderies et de rubans. George "Beau" Brummel, pionnier du dandysme britannique mort en 1840, en est le meilleur ambassadeur. Fils de la reine Victoria, le prince de Galles, qui deviendra Edouard VII et roi d'Angleterre en 1901, développe cette tendance dans la seconde partie du XIXesiècle. Il popularise de nouvelles étoffes à l'instar du tweed, de la flanelle ou du fameux tissu... prince de Galles ! Les couleurs s'assombrissent, le noir prend le dessus. Le complet ou costume trois-pièces, composé d'un pantalon, d'une veste et d'un gilet assortis, traverse la Manche. La bourgeoisie hexagonale s'inspire du style des aristocrates british. Déjà après la Révolution française, les vêtements avaient perdu de leurs ornements, symboles (honnis) de l'Ancien régime. Le confort est le premier but recherché. La cravate, elle, détrône le jabot". Così inizia poi l'articolo, che spiega l'andamento attuale, a firma di Vincent Mongaillard: "Le costard n'a franchement plus la cote! Le marché des ensembles veste-pantalon de même étoffe et même couleur s'est, en effet, considérablement rétréci, chutant de près de 60 pour cent en moins d'une décennie. Selon les dernières données de l'institut "Kantar", il se vend désormais dans notre pays 1,36 million de costumes par an contre 3,3 millions en 2011. «Ce reflux est assez spectaculaire. C'est plus qu'un effet de mode, c'est presque un phénomène de société», observe Frédéric Valette, responsable du secteur mode et distribution chez "Kantar". Parallèlement, le nombre de cravates achetées chaque année a, sans surprise, suivi le même rythme, dégringolant de 3 millions en 2012 à 1,42 aujourd'hui. La proportion des hommes investissant aumoins une fois par an dans cette bande de tissu est de 2,5 pour cent contre 6,6 pour cent il y a 7 ans". Poi aggiunge: "S'il continue d'habiller ces messieurs lors des mariages (en baisse) et des enterrements, le costume, autrefois uniforme inconditionnel des cols blancs, a perdu de sa superbe au travail, surtout chez les jeunes, les fameux "millenials". «C'est, dans une société de confort, de cocooning et de bien-être, l'avènement d'une génération entière qui s'habille sportswear, apporte sa petite touche et revisite le costume à sa manière. Elle peut, par exemple, porter une veste de smoking avec un jean et des sneakers. C'est un moyen de se démarquer, avec une certaine élégance», souligne Patrice Naparstek, président de la commission économie métier à la Fédération nationale de l'habillement". Insomma: le cose cambiano e devo dire di averne già avuto coscienza nel passaggio fra la Camera dei Deputati italiana, dove ci si atteneva a regole precise, al Parlamento europeo e poi al "Comitato delle Regioni", dove la logica informale trionfava con look maschili e femminili al limitare del buongusto e talvolta di elementari regole d'igiene. Poi - sarà capitato anche a voi - sono finito a battesimi o comunioni e persino a matrimoni in cui le gabbie erano state aperte ed al posto del famoso "casual chic" c'erano casi in cui trionfava una certa sciatteria indegna di certi momenti per rispetto dei festeggiati. Idem per i funerali, ma certo il morto non se ne lamenta.