Il salvagente o ciambella è un oggetto strettamente legato al boom economico ed alle spiagge anni Sessanta in parte - come oggetto d'uso familiare - alle vacanze marine, cui si aggiungevano le colonie per bambini. Se penso alla mia infanzia ed a quei negozi-mercerie ancora presenti nei pressi degli stabilimenti balneari mi vengono in mente i salvagenti in plastica piuttosto spartani come lo erano i loro cugini più grandi, i materassini per non dire poi dei battellini. Avendo imparato a nuotare presto, li usavo come simpatici ammennicoli e nell'ultima volta al mare ho spiegato al piccolino di casa come il posto più tranquillo del mondo sia stare sotto il canotto rovesciato rasente acqua con sciabordio incorporato... Oggi - ne sono testimone curioso - gli oggetti in auge per galleggiare sono esplosi in colori sgargianti e forme senza limiti che non affidano solo più ai bambini quel navigare senza meta nel mare e in piscina. Anzi è diventato un vezzo per adulti giocosi che si aggirano con oggetti ridicoli per la loro età a pelo d'acqua.
Sul suo sito, Marielle Brie racconta l'evoluzione del fenomeno, che ha radici pratiche in oggetti di legno per galleggiare inventati dai vichinghi, resi oggetti d'invenzioni un disegno geniale del solito Leonardo da Vinci che è stato anche in questo precursore. La logica era oggi come allora galleggiare! Spiega la Brie, parlando di "bouée" (salvagente in francese) che ha la stessa etimologia dell'italiano "boa": «Il faut néanmoins attendre le XIXe siècle avant que les bouées ne se modernisent. Apparaissent alors deux types de bouées différents: la bouée de jour et la bouée de nuit. La bouée de jour est un disque en liège recouvert ou non de tissu ciré qui est traversé par un tube métallique vertical. Un ingénieux mécanisme permet de faire sortit de ce tube un drapeau rouge dès que la bouée tombe à l'eau. Ainsi, la personne tombée à la mer est plus facilement repérable. La bouée de nuit connut plusieurs versions mais la plus aboutie est celle inventée par les dénommés Seyferth et Silas (ce dernier était archiviste à l'ambassade de France) à la fin du XIXe siècle. Ces deux savants utilisèrent les propriétés du phosphore - qui émet une lumière au contact de l'air - aux nécessités du sauvetage en mer. Ils créèrent donc une bouée similaire à la bouée de jour mais pourvue d'une cavité dans laquelle était placé un tube de phosphore. Il suffisait d'ouvrir le tube pour qu'une réaction chimique se produise et émette de la lumière ne risquant pas d'être entravée par l'eau ou le vent». Per capirne i limiti nell'uso su 2.233 persone sul "Titanic" che affondò, oltre ad un numero insufficiente di lance di salvataggio, c'erano solo 48 salvagenti, fatti di sughero con materiale cerato all'esterno! Ma, oltre che in mare, questi salvagenti si vedevano nelle città. Spiega l'autrice: «Les ponts des grandes villes furent longtemps équipés de bouées que le passant pouvait facilement lancer à l'eau s'il voyait une personne en détresse. À Berlin, elles sont encore nombreuses mais celles de Paris ont disparu, en partie à cause des Parisiens cleptomanes et autres touristes amoureux. La ville, fatiguée de constamment les remplacer, a renoncé à ses bouées». Ma oggi gli oggetti che vediamo in giro sono ben diversi. Ricorda Brie: «Licorne géante, cygne doré, flamand rose semblant être défoncé à l'acide, qui sont-ils? Quels sont leurs réseaux? Tout commence il y a un siècle environ. Dans les années 1920/1930 la France vit ses Années Folles: période nécessaire d'insouciance après une guerre éprouvante (1914-1918). Les gens ont envie de se marrer, les loisirs se développent et avec eux les piscines publiques dont une vingtaine sont construites durant cette période. En 1924, la première piscine uniquement dédiée à la natation et le jeu écarte la notion d'hygiène de celle du loisir. À partir de cette date, les activités aquatiques se développent, du bain de mer aux cours de natation dans les piscines publiques, le phénomène prend de l'ampleur». Ma i salvagenti restano tristanzuoli sino ai già citati anni Sessanta: «C'est à un vietnamien que nous devons ce qui est aujourd'hui devenu un indispensable de la piscine: la bouée de loisir. Nguyen Manh Khanh (1934-2016), qui adoptera plus tard le nom de Quasar Khanh, fut le mentor de Philippe Starck. Cet ingénieur des Ponts-et-chaussées né à Hanoï dans ce qui est alors le Tonkin français arrive à Paris en 1949. C'est un peu par hasard qu'il découvre que l'air comprimé dans un volume de plastique devient un matériau d'une grande solidité». Da lì esplode il fenomeno di costume che si trascina in modo sempre più bizzarro. Io ricordo bene l'apparizione delle prime poltrone di plastica nelle piscine e poi la deriva sino agli unicorni ed ai fenicotteri di oggi. Ecco difatti le conclusioni: «Bientôt, le mobilier de piscine gonflable se démocratise, s'adapte aux goût de son époque puis se ringardise. Un temps. Jusqu'au jour où Instagram naquit et avec lui ses stars dont la vie filtrée et photoshopée fit de ta vie un cliché pâle et sans saveur aussi triste qu'un supermarché le dimanche matin. Si la race aviaire gonflable proliférant par temps chauds sur les réseaux sociaux semble emprunter tous les codes qui accompagnèrent la naissance du mobilier gonflable durant les sixties, tu noteras tout de même que ces objets sont désormais au service d'une esthétisation de la réalité qui perd, de fait, toute réalité». Insomma all'inventiva del secolo scorso nel nome del design si sostituisce il kitsch popular di oggi, cui tocca - temo - rassegnarsi.