Steve Jobs, inventore di "Apple" ha, con il suo lavoro e le sue "invenzioni", rivoluzionato la nostra vita. Leggendo i libri su di lui emerge l'immagine di un antipatico di grande talento, forse addolcito quando la malattia che lo colpì gli rese evidente quanto la sua vita fosse arrivata al capolinea. Tuttavia tutte le storie di successo passano attraverso alcune intuizioni di chi diventa capofila di rivoluzioni di qualche genere e nel solco della rivoluzione digitale e della sua discesa nella vita quotidiana di ciascuno di noi Jobs ha pochi rivali. La sua è stata una vita "fortunata": madre svizzera, papà siriano, viene adottato da una famiglia californiana e deve il successo ad una vita febbrile, spesso con andirivieni, che dimostrò soprattutto, oltre ad una certa bizzarria, un evidente fiuto imprenditoriale. E' uscito un libro in Francia, "Trouver un job grâce aux conseils de Steve Jobs - Trente idées pour décoller", pubblicato dalle "Editions Eyrolles", di Hervé Bommelaer, di cui Quentin Périnel su "Le Figaro" riassume le idee forti, specie a vantaggio dei giovani, ma non solo.
Penso, infatti, che valgano, alla fine, per qualunque età in cui si abbia voglia di investire in novità, ma con un ammonimento che scrisse Jobs: «Il vostro tempo è limitato, quindi non sprecatelo vivendo la vita di qualcun altro. Siate affamati, siate folli, perché solo coloro che sono abbastanza folli da pensare di poter cambiare il mondo lo cambiano davvero». Ecco i punti:
«Apprendre (et chercher) à bien se connaître. Trouver ses aspirations et sa voie n'est pas chose aisée. Cela ne tombe pas du ciel. Pour trouver la sienne, Steve Jobs a expérimenté toutes sortes de choses, dès l'adolescence: voyage en Inde, essayé le jeûne, adopté différents régimes alimentaires, décidé de ne plus se laver, abandonné ses études, étudié la calligraphie, bricolé des jeux vidéos, ramasser des pommes... Il en est arrivé à cette conclusion, très simple: «Il faut découvrir ce que l'on aime. La seule manière de faire du bon travail est d'aimer ce que l'on fait. Si vous n'avez pas encore trouvé, continuez de chercher. Et ne baissez pas les bras jusqu'à ce que vous ayez trouvé.» Il n'est jamais trop tard pour faire un "check-up" professionnel, et entamer cette réflexion. Il existe par ailleurs de nombreux "tests" pour mieux se connaître: le "Mbti - Myers-Briggs Type Indicator", le "Golden", le "Sosie", le "Predom", le "EQ2.0", le "Shape" ou le "Drive"». «S'entourer des meilleurs et ne pas rester seul. Steve Jobs n'aurait pas pu avoir une vie professionnelle si démesurée si il avait agi seul: il a toujours su s'entourer des meilleurs dans leurs domaines respectifs. Apple ne serait ainsi jamais né sans Steve Wozniak, génie qui a conçu le premier ordinateur personnel... Jobs - qui n'était par ailleurs pas tendre en management - avait un objectif: éviter la propagation des "nuls". Il estimait d'ailleurs que les individus se divisaient en deux parties distinctes: les éclairés et les demeurés. Excessif? Sûrement. Mais cela montre que pour avoir une vie professionnelle épanouie et stimulante, il faut s'entourer des meilleurs mentors possibles. Fuyez les "mauvais" qui ne vous apportent rien et qui ne vous apprennent rien. Inspirez-vous des gens positifs et volontaires qui réussissent. Et qui ont une vision». «"Networking" ou "Not working". Steve Jobs était un as du réseau, dans le bon sens du terme. Selon son biographe Brent Schlender: "Steve avait un talent extraordinaire pour se créer un réseau. Il n'avait aucun scrupule pour appeler n'importe qui afin d'obtenir de l'aide ou des renseignements. Il sillonait inlassablement le réseau d'experts de la Silicon Valley, enchaînant coups de fils et rendez-vous". Dès ses premières années chez "Apple", il a réussi à se faire recevoir par les meilleurs entrepreneurs de l'époque: David Packard ("HP"), Andy Grove ("Intel"), Edwind Land ("Polaroid") et Charley Sporck (fondateur de la Silicon Valley). Jobs aimait rencontrer des personnalités fortes dont les idées le dépassaient. Il s'en nourrissait. C'est ainsi qu'il s'est créé un réseau inouï. Sans cette appétence pour le réseau, vous prenez le risque de faire du "sur place", et ce, même si vous êtes très talentueux dans votre domaine! Autre leçon: réseauter via les réseaux sociaux ne suffit pas. Il faut rencontrer les personnes en face à face». «Travailler son storytelling. Durant toute sa vie, Steve Jobs a été particulièrement méticuleux sur ce point. Il était convaincu de l'importance stratégique d'une communication impeccable. Dès son plus jeune âge, il a compris qu'une bonne histoire bien ficelée pouvait capter l'attention de ses interlocuteurs et les convaincre. Adepte des formules "chocs", qui restent en mémoire, ses présentations n'étaient jamais improvisées. Jobs considérait que les meilleures idées du monde n'étaient rien si leur présentation ne passionnent pas le public. C'est pour cette raison que ce virtuose de la comm' faisait de chaque lancement de produit l'équivalent d'une révolution. Et ça marche: aujourd'hui encore, les "Keynotes" d'Apple sont retransmises en direct par de nombreux médias. Pour autant, aucune d'entre elles n'a changé la face du monde. "Je comprends que l'on puisse aimer la discrétion, mais personnellement, je suis plutôt du genre big-bang", disait-il. L'un de ses proches collaborateurs, Bob Borchers, a confessé il y a quelques années: "S'il y a une chose que j'ai apprise de lui et qui me sert encore, c'est que la meilleure manière de transmettre un message est de le rendre clair, concis, et de le répéter"». «Avoir une petite dose de paranoïa. Le patron d'Intel Andy Grove a publié un livre intitulé "Seuls les paranoïaques survivent", en 1994. Une vision que partageait Steve Jobs: "je ne laisserai personne percer le secret de cette magie parce que je ne veux pas que l'on nous copie", disait-il à propos d'Apple. Lui qui prônait le pillage d'idées chez les autres détestait l'idée qu'on le copie! Jobs considérait que les entreprises qui ne comprennent pas la culture du secret se mettent toutes seules en péril. C'est ainsi qu'Apple est restée une entreprise aussi secrète que la "Cia". Un ancien d'Apple se souvient de cette phrase que son patron avait prononcée à la fin d'une réunion: "si la moindre information fuite de cette réunion, les responsables seront non seulement renvoyés, mais également poursuivis en justice pour tous les motifs que nos avocats pourront imaginer". On ne badine pas avec le secret: dans son bureau, Jobs avait accroché ce célèbre poster de la seconde Guerre mondiale où il est écrit: "Loose lips might sink chips". Traduire: "ne pas tenir sa langue fait torpiller les bateaux". Ne parlez jamais de vos "projets" en cours! Et n'oubliez pas qu'un secret confié devient rapidement une information publique...».
Ognuno, beninteso, può prendere quanto gli interessa e magari neppure essere d'accordo su alcuni passaggi, ma quantomeno c'è da riflettere.