Presentiamo anzitutto i tre pezzi da novanta: Paul Ariès autore di "Une histoire politique de l'alimentation du Paléolithique à nos jours" (Max Milo, 2017), Frédéric Denhez autore di "Le Bio, au risque de se perdre" (Buchet-Chastel, 2018) e Jocelyne Porcher, autore di "Encore carnivores demain?" (Quae, 2017), scritto insieme a Olivier Néron de Surgy. Sono loro, alcune settimane fa, ad aver attaccato il "veganesimo" - cioè chi segue una dieta esclusivamente vegetale e rifiuta di adoperare nella vita quanto derivato dagli animali - sulle colonne del quotidiano francese "Libération". La reazione dei vegani è stata ferocissima e ha trascinato la polemica fino ad oggi. Personalmente penso che ognuno possa fare quel che vuole, anche se si tratta di un regime alimentare estremo e chi lo applica sui figli deve fare molta attenzione, sia per i rischi di indottrinamento (e ciò vale per tutte le ideologie inculcate ai bambini dai genitori) che per i pericoli fisici che possono essere molto gravi, specie nella prima infanzia, mentre sui neonati è un reato penale.
Scrivono gli autori: «Ils sont peu nombreux, mais ils ont une audience impressionnante. Comme ce qu'ils disent semble frappé au coin du bon sens, celui de l'émotionnel et d'une morale binaire, le bien, le mal, c'est que ça doit être vrai. D'où le succès de la propagande végane, version politique et extrémiste de l'abolitionnisme de l'élevage et de la viande, que l'on mesure simplement: aujourd'hui, les opinions contraires, y majoritaires, doivent se justifier par rapport à elle. Nous dénonçons d'autant plus le mauvais coup que porte le véganisme à notre mode de vie, à l'agriculture, à nos relations aux animaux et même aux courants végétariens traditionnels, que nous sommes convaincus de la nécessité d'en finir au plus vite avec les conditions imposées par les systèmes industriels et d'aller vers une alimentation relocalisée, préservant la biodiversité et le paysan, moins carnée, aussi. L'Occident et les riches des pays du Sud consomment trop de viandes, et surtout de la mauvaise viande. Au Nord comme au Sud, les systèmes industriels ont changé l'animal en machine à transformer la cellulose des plantes en protéines bon marché pour le plus grand profit des multinationales et au détriment des paysans, des consommateurs, des sols, de l'eau et des animaux. Le bilan sanitaire et écologique de ces rapports de travail indignes aux animaux est tout aussi mauvais que celui du reste de l'agriculture productiviste: on empoisonne les consommateurs avec de la mauvaise viande, de mauvais légumes et fruits, en dégradant l'environnement et la condition paysanne. Ceci étant dit, regardons un peu les arguments avancés par les végans». Insomma un approccio "politicamente corretto", lo stesso che usavo io per discutere con qualche conoscente vegano, quando mi attaccava con foga perché carnivoro. Cosa che evito perché non si può discutere con chi è fermo su convinzioni che sono dogmi e questo mi infastidisce. Nell'articolo, che ovviamente riassumo, segue lo smontaggio di alcuni capisaldi dei vegani. Anzitutto: «Les végans vont sauver les animaux». Risposta: