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15 feb 2018

La Cours de Comptes ed i rischi per lo sci

di Luciano Caveri

Nel rapporto annuale della "Cour des Comptes" francese - modello da cui analoghe istituzioni si sono diffuse negli ordinamenti di altri Stati - non esiste solo una parte di controllo e di repressione dei danni erariali, ma esiste - praticamente a coprire tutti i settori pubblici -una capacità di proposta e di stimolo a beneficio degli amministratori pubblici a tutti i livelli. Proposte e non solo paura per eventuali conseguenze delle azioni svolte nel proprio lavoro. Per chi abbia voglia di farlo, sul sito della "Cour des Comptes" trovate un impressionante e poco parruccone "Rapport annuel 2018", uscito in questi giorni, molto corposo e organizzato per tomi, che contiene raccomandazioni che a mo' di un semaforo. In verde c'è la constatazione di progressi fatti, in arancione quando la Corte insiste, mentre il rosso fa suonare l'allarme.

Qualche titolo? "Amplifier la modernisation numérique de l'Etat" oppure "La politique vaccinale" o ancora "Les aides à la presse écrite". Fra questi c'è un documento prezioso anche per la Valle d'Aosta, vista l'affinità del tema, causata dalla similitudine del territorio, che ha come titolo: "Les stations de ski des Alpes du nord face au réchauffement climatique: une vulnerabilité croissante, le besoin d'un nuoveau modèle de développement". I francesi non hanno eguali, per chiarezza e spirito cartesiano, nel montare dossier come questi. La presentazione sintetica ne è un esempio: "Atout majeur du tourisme national, le domaine skiable français occupe, selon l'enneigement et les saisons, le premier ou le second rang mondial avec les États-Unis et devant l'Autriche. Activité économique primordiale des territoires de montagne en Auvergne-Rhône-Alpes, le tourisme est créateur d'emplois et producteur de richesse. Parmi les 171 stations de ski que compte la région, 131 sont situées dans les Alpes du nord. Favorisée par un réseau dense d'infrastructures et un soutien important et constant des pouvoirs publics, l'économie de la neige a accompagné depuis les années 1960 la reconversion agricole et industrielle des zones de montagne. Alors que ce secteur est désormais mature, ce moteur des économies alpines est confronté aux conséquences du réchauffement climatique". La "Cour" dà in seguito conto dell'attività svolta e delle raccomandazioni date per poi ricordare come il frutto del lavoro presentato due giorni fa è basato su indagini e incontri con chi, sul terreno, si occupa delle questioni. Non si ragiona, insomma, solo sulle carte chiusi nei propri palazzi. In sintesi così si scrive più avanti: "Alors que, face à des opérateurs puissants et intégrés, les collectivités étaient invitées à se regrouper pour peser à bonne échelle sur les enjeux de développement, l'enquête a constaté un statu quo, voire l'aggravation de certains déséquilibres:

  • le réchauffement climatique affecte toutes les stations, mais celles de moyenne et surtout de basse montagne sont davantage fragilisées;
  • la persistance de l'asymétrie de la relation entre autorités organisatrices et exploitants freine les adaptations nécessaires. Le modèle de développement fondé sur l'augmentation du débit des remontées mécaniques et la croissance continue de l'offre d'hébergement atteint ses limites alors même que la contrainte financière réduit les capacités d'investissement. Dans un marché aujourd'hui mature et soumisaux évolutions de la demande touristique, les conséquences du réchauffement climatique ne peuvent être ignorées. La concomitance de ces enjeux doit donc conduire les collectivitésà faire évoluer rapidement la gouvernance et le fonctionnement des domaines skiables pour s'adapter suffisamment tôt à un futur où le ski et les sports de neige ne seront plus leur unique ressource. Pour les stations de basse montagne, préparer la reconversion est dès à présent nécessaire. Face à des défis croissants les stations nord-alpines doivent s'engager dans un développement plus équilibré. Les 17 domaines examinés affichent un chiffre d'affaires (CA) de 568,3 M€, soit 53 pour cent du chiffre d'affaires global des remontées mécaniquesdes stations des Alpes du nord. Ils incluent de très grandes stations (CA>15 M€) comme Chamonix, de grandes stations (CA entre 5 et 15 M€) comme Megève, Morzine ou Les Gets et quelques moyennes et petites tations (CA