Il primo "sms" della storia venne inviato il 3 dicembre 1992. Il primo messaggino - siamo in tema - augurava «buon Natale». E cambiò il mondo della comunicazione negli anni successivi e la scrittura si è per via digitale si è diffusa in tante modalità, dopo anni di strapotere della voce via telefono. Sono arrivati smartphone con nuove modalità di trasmissione (siamo quasi in presenza del "5G") e par di sognare a pensare all'originaria schiavitù dei 160 caratteri della banda "gsm" che caratterizzarono i primi messaggini. Per gli "sms" non esisteva un "galateo", per cui quando ti capitava di metterti a scriverne uno - che so durante un convegno o in qualche incontro - ti sentivi goffo e fuori luogo e la facevi il più clandestinamente possibile. Oggi tutto è chiaro, nel senso che si usano ovunque e comunque senza limiti veri neppure ispirati al minimo del "bon ton".
In Francia si è aperta in questi giorni una grande discussione sul fatto che nelle scuole, durante le elezioni, i telefonini nelle mani degli studenti distraggono e disturbano sino a ipotizzare un divieto draconiano. Traggo da "Le Monde": "le ministre de l'éducation, Jean-Michel Blanquer, compte désormais renforcer l'interdiction des téléphones portables "dans les écoles et collèges à la rentrée 2018". «Nous sommes en train de travailler sur cette question, cela peut prendre des modalités diverses», a-t-il déclaré, dimanche 10 décembre, lors de l'émission "Le Grand Jury RTL - LCI - Le Figaro" au sujet de cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Sans préciser les contours d'une telle mesure, le ministre a toutefois rappelé l'importance du téléphone «pour des usages pédagogiques» et «pour des situations d'urgence», privilégiant ainsi le confinement des appareils, par exemple, dans des casiers fermés". Apriti cielo, in Oltralpe è dilagata la polemica, anche se in teoria dovrebbe già essere così. Scrive ancora il quotidiano parigino: "En théorie, les portables devraient rester éteints dans les sacs, mais c'est loin d'être le cas. Le code de l'éducation précise que le téléphone est interdit "durant toute activité d'enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur" de chaque établissement, en règle générale les centres de documentation et d'information, les couloirs, la cantine et la cours de récréation... «Mais, c'est extrêmement difficile à faire respecter», fait remarquer Valérie Sipahimalani, enseignante et secrétaire générale adjointe du Syndicat national des enseignants du second degré, notamment à cause du nombre de surveillants qui a tendance à diminuer". Segnala così più avanti: "«un enseignant n'a pas le droit de fouiller les élèves, ni le droit de confisquer un téléphone car il ne s'agit pas d'un objet dangereux», explique-t-elle. Claire Krepper, enseignante et secrétaire nationale du syndicat "Se-Unsa", dénonce pour sa part «une annonce purement médiatique» et «anecdotique par apport à d'autres sujets comme le recrutement des enseignants, leur formation ou la maîtrise des outils numériques». Selon elle, l'interdiction absolue est impossible à cause du «manque de moyens»". Si aggiunge un'ultima testimonianza: "«Les élèves sont accros à leur téléphone, c'est un vrai fléau», témoignait, il y a quelques mois auprès du Monde, Xavier Bessière, professeur de droit maritime au lycée professionnel de Sète (Hérault). Pas un cours sans que cet enseignant n'ait à rappeler la règle à un "pianoteur" qui tente de dissimuler l'objet du délit sous sa table. «On ferme les yeux, c'est certain, parce qu'on ne peut pas lutter, on ferait le gendarme tout le temps», concède-t-il". Per natura sono contrario alle proibizioni quando basterebbe il buonsenso, ma ho timore che il virus da telefonini multiuso sia di una tale morbilità che - non solo a scuola - dovrà essere inquadrato in qualche modo. Già in molti luoghi siamo diventati la tribù del "capo chino", concentrati - senza più socialità "carnale" - su questo aggeggio che, nei nostri eccessi nell'uso, ci risucchia.