La notizia è semplice: da domani al 5 settembre a Santa Maria Maggiore, in Val Vigezzo, terra ossolana, torna il "Raduno internazionale dello Spazzacamino". I particolari di cronaca sono questi: l'incontro annuale è giunto alla 35esima edizione ed è organizzato dall'"Associazione nazionale Spazzacamini" con la collaborazione del Comune di Santa Maria Maggiore e della "Pro loco" di Santa Maria Maggiore. Sono attesi - in una delle patrie degli spazzacamini alpini - oltre mille spazzacamini provenienti da ventidue Paesi: i partecipanti arriveranno dagli Appennini alle Alpi e poi da Svizzera, Germania, Austria, Francia, Belgio, Olanda, Danimarca, Svezia, Norvegia, Finlandia, Lituania, Lettonia, Estonia, Romania, Inghilterra, Scozia, Stati Uniti, Giappone e, per la prima volta, anche da Polonia e Bosnia.
Ricordo che anni fa, negli spazi di "RaiVd'A", proponemmo il film, antesignano delle pellicole del neorealismo, "Spazzacamini della Valle d'Aosta", regia di Umberto Paradisi, naturalmente pellicola muta cui venne aggiunto commento musicale, che racconta - mischiata ad una storia d'amore tristissima fra una popolana e un nobile - il duro contesto sociale degli inizi del Novecento, quando per la povertà tremenda di molti Comuni valdostani, erano parecchi ogni anno i bambini delle vallate più povere lasciavano le loro famiglie per andare a fare gli spazzacamini Oltralpe od a Torino: storie tristi di infanzia stroncata, di sfruttamento e di violenze e solo in pochi riuscivano ad uscirne con un riscatto sociale. All'epoca mi venne in mente come, quando facevo le elementari, parlando a scuola dei piccoli ramoneurs valdôtains ci fosse ancora una viva retorica sulla vita, che pareva allegra e spensierata come se fossero gli spazzacamini di Mary Poppins (Ricordate? «Cam-Camini, Cam-Camini, Spazza Camin, Allegro e felice pensieri non ho…») e ciò purtroppo non corrispondeva affatto alla triste realtà di un mestiere duro e pericoloso per dei bambini, scelti per la taglia che consentiva loro di entrare nei camini per pulirli. Ha scritto in merito Alexis Bétemps, ne "L'homme et les Alpes", ("Glénat", Grenoble): «Le phénomène migratoire des ramoneurs, attesté en Vallée d'Aoste depuis le XVIIIe siècle, a continué jusqu'aux environs des années 1930. Les ramoneurs valdôtains exerçaient leur savoir au Piémont, dans toute la Suisse Romande, en France et en Belgique. Des centaines de petites entreprises (de cinq à dix personnes) parfois à gestion familiale, ont fleuri sur le territoire valdôtain, dans la haute vallée (entre Aoste et Courmayeur) en particulier. Chaque entreprise avait sa zone traditionnelle parfois, selon les lieux et les temps, reconnue formellement par les autorités où s'exerçait le ramonage. L'équipe minimale de ramonage était composée, généralement, d'un maître qui assurait les contacts, pourvoyait au recrutement, organisait et supervisait le travail; un chef des apprentis-ramoneurs, un jeune homme à qui était confiée la direction du travail des apprentis: il portait les outils, les nettoyait et ramassait le suie qui était souvent vendue à des industries; de deux ou trois apprentis-ramoneurs, des enfants de sept à treize ans qui exécutaient le travail en montant et descendant les cheminées avec leur raclette et, plus tard avec le hérisson». Osserva più avanti l'autore: «Un enfant qui partait signifiait une bouche en moins à nourrir pendant la mauvaise saison et un peu d'argent qui entrait dans les caisses familiales. Le départ se faisait au mois de septembre, souvent le lendemain de la fête de Saint-Grat, le saint patron de la Vallée d'Aoste. À pied, la petite caravane se mettait en route vers les cols ou vers le fond de la Vallée, selon la destination. Dès l'arrivée dans la zone de travail l'équipe se mettait à l'œuvre. Le matin tôt, après une nuit passée sous un abri de fortune (une étable, un fenil, plus rarement une chambre) les ramoneurs parcouraient les rues des villes ou des villages en criant: "Oo, Oo, ramoneur du haut en bas!". Ils sont déjà équipés de tous leurs instruments de travail: une courroie qui soutient une pièce de cuir qui pend derrière jusqu'aux cuisses, la culattière; deux autres pièces de cuir sur les genoux, les genouillères; la raclette à la main, le sac de toile dont on se couvre de la tête à la ceinture pour se protéger contre la suie sur une épaule; le sac pour ramasser la suie sur l'autre. Quand un client les appelle, ils sont prêts à se mettre à l'œuvre: ils entrent, le maître prend vision du travail, concerte le prix, puis l'apprenti grimpe dans la cheminée. Le chef des apprentis et le maître dirigent son travail d'en bas ou bien du toit. C'est un travail dur, pour les enfants surtout, et dangereux. Les accidents, parfois mortels, sont fréquents. Au cours de XIXe siècle rien que dans une petite commune de la haute Vallée d’environ sept cents habitants, Valgrisenche, sur vingt-quatre ramoneurs attestés, douze sont morts en exerçant leur métier». Questo è da noi, ormai da tempo, un mondo scomparso, ma va fatta mente locale sulla situazione terribile di certi Paesi del Terzo Mondo - da cui non a caso oggi fuggono a frotte anche i bambini - dove questa logica di sfruttamento è più viva che mai.