Bisogna sempre ragionare sulle molteplici conseguenze della pandemia. Mentre in Francia sono molti intellettuali a farlo, in Italia il dibattito langue. Interessante, a proposito, Rémi Noyon su "Obs" ha intervistato sulla pandemia e le sue prospettive il sociologo tedesco Hartmut Rosa.
Interessante, per cominciare, è la difficoltà di concentrazione: «Le besoin d'être "occupé" par des activités papillonnantes est très fort en nous. Lorsque je mets un CD, j'ai du mal à l'écouter jusqu'au bout. Lorsque je prends un livre, j'en tourne quelques pages avant de le refermer et d'en saisir un autre, que je délaisse tout aussi vite. C'est une sorte d'horror vacui, la peur antique du vide, qui, tout à la fois, m'amuse et me terrifie. J'y vois un signe, un symptôme. Dans mes premiers travaux, j'ai décrit ce qui me semble être le ressort de la modernité: la stabilisation dynamique. Nous sommes poussés à accélérer sans cesse, sans but, simplement pour conserver ce que nous avons. Ce régime de temps est lié à la croissance économique, à l'extension technique, à la rapidité des mutations sociétales. Là-dessus arrive cette pandémie qui provoque une décélération brutale. Les structures qui soutenaient cette accélération sont comme mises entre parenthèses. Mais ce que nous avons découvert, c'est que ce tempo de la modernité s'est inscrit en nous».